Douala abrite un atelier qui recensera des contributions pour faire face aux changements climatiques.
Les préparatifs de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris dans les prochains mois sont d’ores et déjà en cours pour le Cameroun.
Le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Pierre Hele, en a posé quelques jalons mardi 21 juillet 2015 à Douala. Il y a lancé deux journées d’un atelier consacré à l’élaboration des contributions prévues au niveau national dans le cadre de la convention des Nations unies sur les changements climatiques.
Les premières pistes de solution que va proposer le Cameroun au rendez-vous parisien des experts et décideurs sur le climat sont organisées autour de trois centres d’intérêt. Le ministre Hele les a rappelés pour guider la réflexion : développer l’efficacité énergétique, promouvoir une agriculture et un élevage durables puis appuyer les opérations de reboisement dont celles du sahel vert. Il a précisé qu’il fallait à partir de ce guide trouver des éléments pratiques et réalisables, tout en pensant à leurs sources de financement.
L’affaire du changement climatique est en effet très mal engagée du point de vue camerounais, comme des pays subsahariens. Le Cameroun n’émet presque pas de gaz à effet de serre. En revanche, grâce à son couvert végétal, il séquestre deux fois plus qu’il n’en émet.
Voilà pourquoi il convient d’interpeller la communauté internationale au sujet du financement des mesures qui doivent être prises localement pour préserver le climat, a ajouté le ministre, car, il en va de l’avenir tout court de l’humanité. La coopération internationale (France, Onu) est toutefois déjà aux côtés de Yaoundé.
Expliquant la proximité entre comportements verts et vie quotidienne, Pierre Hele a souligné que les inondations récentes à Douala, comme toute autre catastrophe, les maladies, etc. seront de plus en plus récurrentes et difficiles à prendre à charge si rien n’est fait.