Le Commissaire de police du 3e district de Buea enlevé

Tazisong Christopher, commissaire du poste de police du 3e district à Muea, de Buea, division de Fako, dans la région du sud-ouest, a été enlevé par des inconnus au Miles 16 de Buea.

Il a été arrêté près d'un bar dimanche après-midi vers 15h20 par des hommes à bord d'une moto qui l'ont emmené vers une destination inconnue.

L'ensemble du Mile 16 a été militarisé avec des contrôles systématiques des cartes d'identité en particulier autour du pont.

LIRE AUSSI: Confidences: voici le héros national célébré par les ambazoniens

Le commissaire du poste de police central de Buea est arrivé sur les lieux quelques minutes après l'enlèvement pour avoir l'information de la main de poing. En ce moment, une recherche a été lancée.

Par ailleurs, une équipe de contrôle mixte a pris d'assaut les villages le long de la route de Buea-Limbe dimanche alors qu'ils effectuaient un contrôle systématique de maison en maison et de porte à porte.

La recherche a commencé à Tole, un village populaire de Buea, avant de s'étendre à Wotutu à Limbe et dans d'autres régions.

Plus de 100 personnes ont été arrêtées et transportées à Buea, où elles ont été détenues.

L'arrestation à Tole et dans d'autres villages intervient plusieurs heures après l'arrestation de dizaines de personnes à Muea, dans la subdivision de Buea, et leur arrestation.

Le député du SDF pour la circonscription de Bafut-Tubah, Hon. Fusi Namukong, a déploré les effets de la crise anglophone sur l'économie, la vie et le pays dans son ensemble.

Il a révélé que «plus de 2000 personnes ont été tuées, plus de 200 000 déplacés internes, au moins 150 000 réfugiés au Nigeria avec un couvre-feu imposé à partir de 19 heures dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest. L'économie est en baisse et le génocide se poursuit au Cameroun anglophone. "

L'ONU a déclaré que la crise a atteint un point où l'intervention humantaire est maintenant primodiale et ils ont promis de tousser des millions de dollars américains pour soutenir les personnes déplacées à l'intérieur du pays, plus de 160 000 selon les statistiques de l'ONU.