Le discours a changé du côté du Coq Sportif. Le coq n’entend plus dévorer le lion. Après les infantilisations et les menaces, place à la séduction. Suite à la publication de l’identité du nouvel équipementier des Lions Indomptables du Cameroun, le Coq sportif dont le contrat avec le Cameroun a été rompu par Samuel Eto’o a fait une sortie pour rappeler à la Fecafoot et au peuple camerounais, combien il aime le pays de Paul Biya.
Le Français demande aux Camerounais de se souvenir de leur histoire d’amour qui remonte aux années 80 . « Le Coq sportif réaffirme son respect et son total engagement pour le Cameroun et les Lions Indomptables qui ont écrit et continueront à écrire les belles pages du football africain. Nous rappelons que notre histoire commune remonte à la belle épopée de la coupe du monde 1982, lorsque les Lions Indomptables ont été équipés de maillots crées par Le Coq Sportif. », lit-on dans le communiqué.
L’équipementier français va plus loin en promettant de renforcer ses actions au Cameroun. Il rappelle qu’il a des partenariats solides avec Yannick Noah et son village. « Notre engagement va et ira même au-delà de ce lien avec la FECAFOOT puisqu'aujourd'hui nos partenariats avec Yannick Noah, son village et l'académie OTA continueront, se développeront et montreront l'engagement du Coq Sportif dans le Sport Camerounais », poursuit-il.
La société française poursuit son opération de charme en se mettant à la place des investisseurs camerounais qui risquent de faire une mauvaise affaire avec cette rupture brutale du partenariat avec la Fecafoot. « A quelques mois d'une échéance mondiale, stratégique pour une équipe emblématique comme Les Lions Indomptables, la FECAFOOT fragilise son partenaire le Coq Sportif ainsi que les acteurs économiques camerounais ayant acheté les collections des équipements déjà produites après validation par cette même FECAFOOT », indique le Coq qui ne compte pas quitter le Cameroun. « Le Coq sportif ne compte pas se retirer sur une base non juridique sans argumentation détaillée justifiant cette rupture de contrat abusive », renseigne le communiqué.
Nulle part, le Coq sportif n’a fait mention de poursuites judiciaires. Et pourtant il y a quelques semaines il annonçait une guerre juridique qui ferait « mal » à la FECAFOOT. La société française avait promis également s’attaquer à tous les équipementiers qui signeront avec la FECAFOOT. Ces menaces ne sont plus à l’ordre du jour vraisemblablement.