Boukar Abdourahim a été anobli en pays Bamiléké
Les dernières actualité impliquant le Boukar, l'indéboulonnable directeur de cabinet de Cavaye Yeguié lui ont valu un dépérissement qu'ont pu constater plusieurs sources.
Récemment Boukar a été anobli en pays Bamiléké. A cette occasion, il s'est affiché avec plusieurs étrangers et des dignitaires Bamiléké, avec qui il a fait une photo pour immortaliser l'évènement. Suite à ces images, plusieurs personnes ont constaté qu'il a sérieusement maigri.
Information confirmée par Aboubacar Ousmane Mey, qui souligne dans une publication que Boukar va finir par quitter l'Assemblée nationale qu'il le veuille ou pas.
"L'Iranien continue la résistance malgré 10 kg perdu. En semaine il a réussi à se faire anoblir en pays Bamiléké. Des juristes consultés l'ont refroidi, lui rappelant que le texte lu à la CRTV et inséré au journal officiel ne lui laisse aucune chance", écrit l'homme politique.
La résistance de Boukar Abdourahim, malgré son limogeage officiel, ajoute un nouveau chapitre aux tensions persistantes à l'Assemblée nationale camerounaise. Les couloirs bruissent de rumeurs, laissant entrevoir des scénarios de boycott de séances importantes, dont celle d'allocution du Premier ministre Joseph Dion Ngute et le vote du budget.
Cavayé Yéguié Djibril, ne voulant pas céder à la pression qu'il perçoit comme un diktat présidentiel, maintient son soutien à Boukar Abdourahim. Cependant, dans une tentative de mettre fin à la crise, il adresse une lettre aux députés anglophones. Cette lettre, appelant à une réunion le 23 novembre, cherche à trouver une solution aux tensions grandissantes.
Lors de la rencontre avec les députés anglophones, Cavayé Yéguié Djibril adopte une tonalité conciliante. Il rappelle sa longue expérience de 32 ans en tant que député et encourage les élus à le consulter directement pour résoudre leurs problèmes plutôt que de recourir aux réseaux sociaux. Il souligne l'importance de l'unité parlementaire, assurant que toutes les préoccupations seront prises en compte.
Cependant, la participation de Boukar Abdourahim à la réunion, malgré son remplacement officiel par Abba Kabbir Kamsouloum, suscite la méfiance parmi les élus anglophones qui réclament son départ. Bien que satisfaits de la condamnation du discours haineux par Cavayé Yéguié Djibril, Njigum Musa et ses collègues réaffirment leur engagement envers leur pétition, signalant que l'accalmie entre les deux camps ne semble pas encore à l'horizon.
Jeune Afrique, en scrutant ces développements, offre une analyse détaillée des dynamiques complexes qui persistent à l'Assemblée nationale camerounaise, soulignant les enjeux politiques et les tensions persistantes entre les acteurs clés. La résolution de cette crise demeure incertaine, alimentant l'incertitude quant à l'avenir politique de cette institution cruciale.
