Certains d’entre eux, n’étaient pas en possession de leurs manuels de composition, ce qui leur a valu la note zéro sur vingt.
Les épreuves écrites du baccalauréat anglophone (le Gce level) ont débuté le 15 mai dernier, sur l’étendue du territoire camerounais. Au Lycée bilingue de Yaoundé, les élèves de la classe de Terminale de la section anglophone mettent en exergue leur know how.
Dans la matinée de lundi, ils composaient sur l’épreuve d’informatique (Computer science). Le proviseur du Lycée bilingue de Yaoundé, a un emploi de temps chargé depuis lundi dernier. Entre réunion par ci avec le personnel administratif de son établissement, et la supervision des épreuves pratiques, Stephen Tchache, visiblement occupé, nous a accordé quelques minutes, pour nous parler du déroulement des épreuves du Gce au Lycée bilingue de Yaoundé. « Les candidats sont là, quelques uns sont arrivés en retard, mais nous avons bien commencé, ici dans ce centre d’examen du Lycée bilingue d’Essos. Nous avons enregistré au total 358 candidats, et tous ont été inscrits et composent sans problème », a-t-il précisé. Et d’ajouter, « nous n’avons pas eu des cas de candidats non inscrits qui voulaient composer ».
La faute à eux-mêmes
Le premier groupe qui a débuté lundi, comprend 120 candidats répartis dans trois classes. L’air concentré, et assis devant les ordinateurs, tous ont répondu présents. Joe Divine Ekecha, superviseur de l’épreuve d’informatique, certifie qu’ ils sont tous là. Ils composent sur le computer science. Cette épreuve d’informatique est subdivisée en trois parties ; le paper1 qui est la première partie ; le paper 2 (phase théorique), et le paper 3 (phase pratique), forment la seconde partie. Tout se passe bien depuis le début malgré quelques incompréhensions. Malheureusement pour ces candidats, « il y a aussi ce qu’on appelle le manuel. Chaque candidat devait apporter son manuel mais, nous avons découvert que tous les candidats n’étaient pas en possession de leur manuel, on sera obligé de leur attribuer la note zéro, parce que ce sont les ordres du Gce board, ce n’est pas une négociation. C’est la faute à eux-mêmes, ils ne sont pas allés acheter leurs manuels », a-t-il regretté.
Notons que les épreuves écrites du Gce se sont achevées mercredi 18 avril, dans l’inquiétude pour certains de ces candidats qui ont commencé avec la note zéro, le premier jour de l’examen, du fait qu’ils n’étaient pas en possession de leurs manuels de composition.