Le GICAM rend hommage à André Fotso

André Fotso entame son voyage pour l’éternité. Décédé à Paris le 2 août dernier des suites de maladie, le désormais, ex-président du Groupement Inter-Patronal du Cameroun (GICAM) sera inhumé le 17 septembre dans son village natal à Bandjoun, dans la Région de l’Ouest. La levée de corps a lieu ce 15 septembre à l’hôpital militaire de Bonanjo à Douala.

Mais avant, l’opérateur économique a eu droit à un vibrant hommage de la part du GICAM dont il a été président de 2011 à 2016. La cérémonie s’est tenue le 14 septembre à la salle de conférence du groupement à Douala. La Nouvelle Expression (LNE) du 15 septembre souligne que, «y ont pris part, de nombreux patrons, les missions diplomatiques, les partenaires publics et plusieurs autres associations. Des 20 témoignages qui vont se succéder, on retiendra que le Cameroun a perdu un homme d’affaires exceptionnel donc la croissance économique du Cameroun était une priorité».

Premier à prendre la parole, Armel François, président par intérim du GICAM, a salué l’action de son prédécesseur au sein de l’organisation et du patronat camerounais. «Je ne peux m’empêcher de saluer une dernière fois l’entrepreneur infatigable, l’homme de conviction à l’énergie inépuisable toute mise au service de l’entreprise privée. L’homme de dialogue qui sent inlassablement la toile d’évaluation entre le public et le privé, le Cameroun et les pays de la sous-région et au-delà», a-t-il dit.

«Aussi, le défunt qui désirait tant voir la croissance du Cameroun à deux chiffres ne l’observera sans doute pas, mais les membres du secrétariat exécutif du GICAM garderont à l’esprit ce modèle de travailleur acharné. L’entrepreneuriat féminin, l’autonomisation de la femme, le rapprochement du secteur public et privé, la modernisation du patronat, l’adéquation entre les enseignements à l’université et les besoins des entreprises étaient entre autres défis qui auront marqué la vie de cette icône de l’économie camerounaise», mentionne LNE.

La cérémonie a connu la présence de l’Ambassadeur du Gabon et d’Algérie, du Consul de France et du représentant du patronat ivoirien.