Le HCR appuie les réfugiés dans la recherche d'emploi

Somalia Refugees Dabaab Camp Kenya UNHCR Photo Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Fri, 26 Aug 2016 Source: cameroon-info.net

Le Fonds national de l’emploi (FNE) du Cameroun, à l’initiative du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a bouclé jeudi un module de formation des réfugiés urbains de Yaoundé, destinée aux techniques de recherche d’emploi et d’auto emploi.

Il s’agit pour cet organe des Nations Unies de renforcer les capacités des réfugiés dans la recherche d’emploi salarial ou le montage d’une activité génératrice de revenus. «Ladite formation, qui concernait 42 personnes, ambitionne d’améliorer les moyens d’existence des intéressés et de développer leur autonomisation à travers l’apprentissage aux techniques de rédaction d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae», indique l’APA.

Ces réfugiés ont également été initiés à la connaissance du marché de l’emploi, à la création d’activités génératrices de revenus et de recherche de financements. Au Cameroun, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés travaille aux côtés du Gouvernement dans la protection et l’assistance à quelque 350.000 réfugiés et demandeurs d’asile, qui vivent en majorité dans les Régions de l’Adamaoua, de l’Est et de l’Extrême-Nord.

Les interventions de cet organisme ciblent aussi plus de 190.000 déplacées internes, ainsi qu’un nombre important de communautés hôtes à l’intérieur du Cameroun qui continuent de recevoir des réfugiés et des demandeurs d’asile provenant de pays limitrophes, principalement de la République centrafricaine (RCA) et du Nigéria. En août 2014, le Cameroun offrait l’hospitalité à 240 000 personnes relevant de la compétence du HCR.

Le Cameroun accueille également le plus grand nombre de réfugiés centrafricains. La plupart d’entre eux sont installés dans au moins 314 sites et villages, dispersés dans les Régions de l’Est et de l’Adamaoua. La longueur de la frontière centrafricaine, qui présente plus de 30 points d’entrée et délimite une zone opérationnelle de 50 000 kilomètres carrés, rend le travail des acteurs humanitaires opérant sur le terrain particulièrement difficile.

Source: cameroon-info.net