On a pas encore fini de parler de l'élection du chef traditionnel du canton de Mogode, tenue en avril 2024. Juste quelques mois après, des voix s'élèvent pour dénoncer la manipulation, la corruption morale qui ont abouti à l'élection du nouveau monarque.
Un enseignant en activité dans cette localité a rendu visite au journal Week-Infos et a présenté la situation. Pour ce dernier, l'actuel chef est fortement contesté, certains lui trouvant d'ailleurs "racines étrangères, nigériane"
Au début de la stratégie, un atelier de formation des notables dont l'objectif premier était de donner à ses notables les clefs pour un meilleur choix de leur chef. Sauf que cet atelier se serait transformé en une opération "d'intimidation" des notables par l'autorité administrative qui manifestement roulait pour le jeune Fayçal. La majorité des notables présents à cet atelier étant " analphabètes", ils n'ont retenu de cette rencontre que menaces surtout instructions de ne voter que SM Aboubacar Fayçal.
À peine la pilule amère de son élection avalée "le Lamido s'est entouré d'individus réputés de mauvaise moralité, qui multiplient les insultes, les intimidations et les complots contre ceux qui osent contester son autorité. Ces agissements, loin d'inspirer le respect et l'autorité d'un chef traditionnel, alimentent la peur et la colère au sein de la communauté" Explique un enseignant.
L'arrogance du nouveau Lamido ne s'arrête pas là. Il multiplie les menaces contre les autorités locales et les élites qui osent s'opposer à ses actions négatives. Alors qu'il miroite sa population en affirmant prôner le vivre ensemble et la solidarité, la réalité interne révèle un tout autre visage.
"Ce comportement agressif et menaçant est une source d'inquiétude majeure et contribue à une tension sociale palpable".
Notre source ajoute que le nouveau nouveau Lamido ne fait que multiplier les menaces contre les autorités locales et les élites qui osent s'opposer à ses actions négatives. Alors qu'il miroite sa population en affirmant prôner le vivre ensemble et la solidarité, la réalité interne révèle un tout autre visage.
"Ce comportement agressif et menaçant est une source d'inquiétude majeure et contribue à une tension sociale palpable".
"Le lamido est un chef traditionnel respecté. Malheureusement, le nôtre ne se comporte pas comme un rassembleur lorsqu'il ne réside pas de manière permanente dans le canton. L'absence de maison et d'attaches familiales est inacceptable pour un chef traditionnel, qui doit incarner la stabilité et la continuité", ajoute un gendarme, qui a longtemps travaillé à la brigade des céans.
Dans une région où les conflits communautaire sont légions, le ministre de l'Administration territoriale est interpellé. Le vœu pieux des autres chefs de 3 ème degré est que très rapidement, le gouvernement mettent fin à "cette imposture" du Lamido Fayçal.