Le MIDA: les jeunes pris au piège d’une grosse escroquerie

Le contexte camerounais actuelle, notamment la pauvreté ambiante et le chômage, et face au besoin constant des populations de trouver plus d'argent pour couvrir leurs besoins élémentaires et primaires, se prête à ce que de telles situations où les uns profitent de la naïveté des autres.

Ainsi, il est question de mettre en lumière un procédé bien connu de tous, plusieurs noms ont été évoqués: le système pyramidale (Ponze et autres), le marketing de réseau, etc., mais il y’a lieu de relever que tout ceci tient à ce que nous appellerons LA MISE EN CONFIANCE. Ce dernier procédé assez simple vient répondre aux questions de certains à l'annonce de la mise sous scellés de cette organisation: POURQUOI À LA 8ème PROMOTION? POURQUOI SEULEMENT MAINTENANT? POURQUOI?

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Revenons sur la MISE EN CONFIANCE, celle-ci fonctionne de la manière la plus simple, *moi, auditeur du jour, je créé ma tontine bananière avec copains et copines dont je vente la réussite et le succès; leur train de vie et leurs positions sociales permettant de vendre cette illusion*. Ainsi, les premiers acteurs des familiers obtiennent clairement ce pourquoi ils ont souscrit et se réinscrivent dans la roue qui tourne, ceci en vendant aux frères, cousins, voisins et autres proches familiers qui accourent comme des mouches ou des abeilles à la vue du sucre. L'illusion pour tenir doit durer un minimum dans un contexte où d'autres structures qui visaient le même objectif n'ont pas fait long feu, fragilisant au passage la confiance dans des entreprises de placement du genre. *EXEMPLE: ONG FAMCAMEROON avec l'espoir d'un travail aux USA...celle-ci et sa promotrice se sont retrouvés devant les tribunaux camerounais*.

L'arnaque étant ainsi bien huilée, le promoteur rajoute toujours une couche avec les cérémonies officielles où participent des officiels, il faut le reconnaitre qui reçoivent des enveloppes de participation, des enseignements dispensés par des officiers supérieurs de l'armée et des cadres de la police ou des administrations connexes qui n'en ont que foutre tant que leurs _per diem_ sont payés grassement.

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Au bout du compte, les 1er et les second, jusqu'au énième étant payé, il y a de quoi voir un afflux de personnes qui sur la base de la CONFIANCE et de la MISE EN CONFIANCE partant du précédent du paiement des autres et de ceux ayant investi et reçu paiement, mettent 100.000, 200, 300, 500, 1.million et plus; souscrivant ainsi des parts infinies en espérant le multiplicateur.