A la mi-juin 2015 prochain, le gouvernement camerounais à l’intention de mettre en mission des fonctionnaires du ministère des finances (Minfi) pour effectuer en occident le recensement des retraités de la fonction.
L’opération fait suite à la fin, vendredi 15 mai dernier, du recensement de ces mêmes fonctionnaires retraités à l’intérieur du pays, marqué par le retour à Yaoundé des missionnaires que l’on pouvait apercevoir se bousculer du côté de la sous-direction de l’assainissement du fichier solde au Ministère des finances (Minfi) pour partager l’argent ou engager leurs dossiers de paiements du solde de leurs frais de missions pour des voyages successifs de 10 jours par mois depuis le mois de février 2015.
« L’opération s’est officiellement achevée vendredi dernier sur l’ensemble du territoire. Mais certaines des équipes sont encore en chemin alors que d’autres sont déjà de retour. Ceci est dû à l’éloignement de certaines zones comme l’Extrême-nord », explique Mohamadou Ousman, le chef du secrétariat technique de l’opération du recensement au Minfi.
Il ajoute qu’ « il y a encore les pensionnés de l’extérieur à recenser. Nous avons eu une réflexion avec le ministère des Relations extérieures sur la méthode à suivre et il a été convenu que l’inventaire se fera à la mi-juin, au niveau des percepteurs de chaque poste diplomatique ».
Le recensement déclenché le 25 février 2015 vise à identifier près de 133 000 pensionnés au fichier solde de l’Etat, notamment des auteurs de droits (retraités), des ayants-droits (épouse légitime et enfants de moins de 21 ans), des fonctionnaires en invalidité et ex-employés de sociétés liquidées émergeant sur le Fonds de retraite des chemineaux (FOREC).
Lors du dépouillement, tous les pensionnés décédés seront supprimés du fichier solde de l’Etat mais aussi à supprimer le paiement de pension aux enfants ayant-droits de plus de 21 ans estimés à 4 000 individus.
L’authentification des actes de pensions, en liaison avec le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) sera le dernier des objectifs à atteindre à travers ce recensement, gage d’un fichier solde plus sain.
A toutes fins utiles, les responsables du Minfi ont mis sur pieds une équipe pour gérer d’éventuels cas de litiges ou contentieux. D’après le chef du secrétariat technique de l’opération du recensement au Minfi, Mohamadou Ousman, « Il y a des retardataires ou des personnes qui seront épinglées pour une certaine irrégularité et qui voudrait se justifier. Elles peuvent donc venir à Yaoundé et apporter des justificatifs afin d’être rétablies dans leurs droits ».