Le président de son parti le PCRN accusé d'être un sous-traitant du RDPC, la députée Roland Ngo Issi Mbock s'est empressé de répondre aux critiques. Dans une publication sur sa page Facebook, elle fait savoir aux Camerounais qui veulent l'entendre, que le Le PCRN, est la première formation politique que l'opposition camerounaise.
"Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale est le premier parti politique de l'opposition au Cameroun et le deuxième parti après celui au pouvoir. Alors, pour ceux qui douteraient encore de notre objectif à accéder à la Magistrature Suprême pour impulser la vision de notre président national Cabral Libii devraient prendre pour preuve, les images de la participation au défilé des 50 ans de l'Unité du Cameroun comme la volonté de notre engagement et surtout notre détermination à aller jusqu'au bout. Pour qu'advienne "un Cameroun qui protège et qui libère les énergies", écrit Roland Ngo Issi.
"Présent sur 9 régions du pays, dans 42 départements et dans 311 communes. Nous faisons notre petit chemin, 2025 c'est demain. Au PCRN chacun fait sa part. C'est de ça qu'il s'agit", ajoute t-elle.
D'après la plateforme de la diaspora camerounaise United4Cameroon, même s'il n'y a pas une preuve écrite et signée, il n'existe plus beaucoup de doute sur la sous-traitance entre Cabral Libii et le régime RDPC.
La plateforme formule un certain nombre d'allégations.
"Avec toutes les restrictions sous fonds d'humiliations portées envers les opposants au régime de Yaoundé pendant ce défilé du 20 Mai 2022, aucunes véritables opposition ne devrait y prendre part. Mais chacun sait pour qui il roule dans cette opposition et au peuple d'en tirer les leçons", écrit United4Cameroon.
"Aujourd'hui le PCRN de Cabral Libii se bombe le torse d'y avoir participé, c'est même excellent pour eux, mais il doivent être cohérent en se définissant comme parti politique de la majorité présidentielle et non comme de l'opposition", ajoute la plateforme.
"Donner une caution à un simulacre d'unité nationale dans la division c'est à la limite criminel pour le peuple. De toutes les façons, s'il y a bien une chose qui a changé chez le leader du PCRN, c'est bien son train de vie. Qu'en est-il de celui de nombreux camerounais qui ont cru en lui ?", renchérit-elle.