Photo d’archive utilisée juste a titre d’illustration
« Le Cameroun connaît depuis quelques mois une situation sécuritaire marquée notamment par les menées terroristes de Boko Haram. Ces actes insidieux portent un grave préjudice à notre pays du moment qu’ils peuvent compromettre nos efforts de développement». C'est par ces mots que le Premier ministre a ouvert le bal des activités de la campagne nationale d’éducation civique et d’intégration nationale mardi à Yaoundé.
Axée le thème « Ma contribution citoyenne pour l’avènement d’un Cameroun exemplaire », le Premier ministre Philemon Yang a rappelé que les seuls actes d’incivisme, tel que connu aujourd’hui dans la société camerounaise, ne sont pas les seuls qui devraient retenir l’attention de l’opinion nationale.
Fort heureusement, selon le chef du gouvernement, « le chef de l’Etat, S.E. Paul Biya a pris des mesures adéquates pour sauvegarder l’intégrité du territoire national ». Des actions du président de la République qui devraient être suivies par l’ensemble de la société camerounaise, selon son représentant personnel.
Devant un parterre de personnalités constitué de membres du gouvernement, du corps diplomatique, de la société civile et des autres corps sociaux, Philemon Yang a rappelé le chemin parcouru depuis le colloque international sur l’éducation civique et l’intégration nationale organisé, sur autorisation du président de la République du 8 au 10 juillet 2013 à Yaoundé.
Une rencontre qui avait donné lieu à d’importantes résolutions pour combattre l’incivisme et consolider notre cohésion nationale. « On peut se réjouir de constater que diverses actions ont été conduites à cet égard », a relevé le Premier ministre.
L’on a ainsi abouti à la création de comités d’éducation civique et d’intégration qui ont ainsi vu le jour tant au plan national que dans les régions et les autres unités administratives de notre pays.
A cela, il faut ajouter le fait que les différentes administrations partenaires ont pris des mesures dans le but de renforcer l’éducation civique et consolider l’intégration nationale au sein des structures d’éducation formelle ainsi que dans le milieu extra-scolaire.
Toutefois, a relevé le chef du gouvernement, « beaucoup reste cependant à faire » avec l’incivisme qui continue à faire son chemin dans notre société. « La campagne nationale d’éducation civique et d’intégration nationale arrive à point nommé. Il s’agit d’un engagement fort du gouvernement à poursuivre la mise en œuvre des recommandations du colloque », a, dès lors, reconnu Philemon Yang.
Avant le Premier ministre, c’est le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique qui est monté au créneau. Bidoung Mkpatt a dénoncé l’instrumentalisation des jeunes « à travers des méthodes aussi barbares qu’inhumaines » par les terroristes de la secte Boko Haram.
La phase scientifique du lancement de la campagne s’est faite sous la houlette du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi. L’on a eu droit au cours de celle-ci à des communications de membres du gouvernement dans le cadre de trois panels.
