Le RDPC est pris en otage par des bandits- Messanga Nyamding lave, rince et sèche ses anciens amis sur Vision 4

Charlemagne Messanga Nyamding, ancien membre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), a fait des déclarations fracassantes lors de son apparition dans l'émission "Club d'élites" sur la chaîne de télévision Vision 4. Il a accusé le RDPC d'être actuellement pris en otage par des bandits et a déclaré que le président Paul Biya lui-même était en otage de ces éléments.

Messanga Nyamding, qui avait été exclu du RDPC en raison de ses critiques et de sa liberté de parole, a soulevé de graves préoccupations au sujet de la situation actuelle du parti au pouvoir au Cameroun. Selon lui, le RDPC est sous le contrôle de personnes malintentionnées qui utilisent l'identité du parti à des fins personnelles.

"Le RDPC est aujourd'hui pris en otage par des bandits, qui utilisent son identité", a déclaré Messanga Nyamding lors de l'émission. Il a également suggéré que le président Paul Biya était influencé par ces éléments malveillants et qu'il était entouré de "bandits à cols blancs".

Messanga Nyamding a spécifiquement mentionné un décret récent sur la décentralisation signé par le président Biya, suggérant que ce décret reflétait l'influence néfaste de ces prétendus "bandits". Selon lui, le décret montre que le président Biya est lié à ces individus et à leur agenda.

Ces déclarations soulèvent des questions sur la dynamique interne du RDPC et la direction que prend le parti. Elles s'inscrivent dans un contexte plus large de débats sur les réformes politiques et institutionnelles au Cameroun, notamment la révision de la Constitution.

L'appel de Messanga Nyamding à la prise de conscience au sein du RDPC et à une éventuelle purification du parti reflète les divisions internes qui existent au sein du parti au pouvoir. Ses commentaires révèlent également une préoccupation croissante au sujet de l'influence supposée de certains acteurs sur les décisions politiques du pays.

L'avenir du RDPC et de la politique camerounaise dans son ensemble reste incertain, mais les critiques et les appels à la réforme continuent de jouer un rôle important dans le débat politique du pays.