Le SDF soutient la grève des avocats anglophones

6004 John Fru Ndi Sdf 009 354 Ns 600 John Fru Ndi, Président du SDF

Mon, 7 Nov 2016 Source: cameroon-info.net

Le Social Democratic Front (SDF) soutient la grève des avocats anglophones. Selon La Nouvelle Expression de lundi 7 novembre 2016, la grève des avocats qui paralyse depuis près d'un mois les tribunaux dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest était un point essentiel à l’ordre du jour du Comité exécutif national (NEC), tenu le 5 novembre dernier à Bamenda.

«D’ailleurs, certains avocats militants du SDF qui ne sont pas membres du NEC ont pris part aux assises, question de mieux expliquer le problème séance tenante à l’exécutif du SDF en réunion. Cette grève lancée depuis le 11 octobre dernier a pris une autre tournure. Sur cette situation le comité exécutif national du SDF apporte son soutien à la grève et appel ces avocats à «continuer ce mouvement jusqu'à ce que le président Biya résolve le problème», précise nos sources à l'intérieur du NEC.

Par ailleurs, souligne le journal, ce même soutien du NEC est apporté à la grève en gestation des enseignants anglophones. «C'est déplorable que le gouvernement aie fait la sourde oreille à ces revendications légitimes des avocats, et que nous soyons arrivés- là» précise l'honorable Fobi Chinda du SDF à la presse. Nous pensons que «ces avocats luttent pour la population, et c'est une cause légitime. Mais par contre nous sommes contre la séparation telle que prôné par certains», ajouté le député de la Mezam.

Le journal rappelle cette grève des avocats est en passe de devenir un problème dit "anglophone" car ce qui était au départ une simple revendication de langue se présente aujourd’hui comme une revendication politique. Les nouvelles exigences des grévistes portent sur le fédéralisme. Ces avocats en grève ont déjà selon un communiqué rendu public le 4 novembre dernier, créé un barreau uniquement pour les avocats anglophones. Les autres exigences portent sur la création d'une chambre à la Cour suprême pour le Common Law, le retrait des magistrats francophones dans les régions anglophones.

Source: cameroon-info.net