Grégoire Owona était très remonté contre les députés du Social democratic front (SDF) mercredi 29 novembre 2017. Le secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) s’est offusqué du comportement des parlementaires du premier parti de l’opposition en ces termes : « il me semble inadmissible que les gens se comportent aussi mal avec une institution républicaine. Parce que le premier ministre est une institution et représente une institution quand il vient à cette occasion spécifique s’adresser à l’Assemblée nationale ».
Il a déclaré que le SDF était trop pressé de voir sa requête abouti. Selon lui il fallait attendre que le président de l’Assemblée nationale ou le premier ministre réagisse à la demande de ce parti d’ouvrir un débat au parlement sur la crise anglophone. « Ce n’est pas tous les jours et ce n’est pas une séance ordinaire. Elle respecte des règles et des canons bien précis. Dès lors qu’une autorité comme celle-là a pris acte d’un problème, on pourrait quand même lui laisser le temps de se retourner pour que ce problème soit réglé. Et c’est ce qui s’est passé la dernière fois. Ils ont écrit une lettre au président de l’assemblée nationale le 22 novembre au soir, lettre que le président de l’assemblée a reçue le 23 au matin. Le même 23 au matin, ils sont venus exiger une réponse. Je pense que dans aucune administration ça ne fonctionne comme ça ! »
Grégoire Owona martèle pour finir qu’il faudrait que le SDF respecte les procédures. « Et je crois qu’il est important qu’on le sache parce que là on veut nous amener à croire à des choses qui n’existent pas, à faire croire qu’on refuse d’écouter certains, qu’on veut bloquer certains. Non il y a des règles. Un pays ne peut pas se construire dans le désordre », proteste le ministre.