Le Scandale politique de Célestine Ketcha Courtès : une phrase qui déclenche la colère

Ketcha Courtes Habitat Célestine Ketcha Courtès

Mon, 11 Mar 2024 Source: www.camerounweb.com

Une simple question, en apparence banale, a déclenché une tempête politique au Cameroun, révélant les frustrations et les critiques vis-à-vis du régime en place. C'est ainsi que la phrase « Il y avait quoi avant ? », prononcée par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du Développement urbain, est devenue le catalyseur d'un scandale retentissant.

Tout commence par une lettre du maire du premier arrondissement de Maroua, exprimant son mécontentement quant à l'état des travaux sur l'axe Carrefour Para-Pont Vert. Face à l'absence de réponse, le malaise persiste, jusqu'à ce que la députée Marie Damdam s'ajoute à la critique. La ministre est alors confrontée à une pétition de la société civile locale, exigeant la reprise des travaux et des sanctions contre les responsables.

Lors d'une rencontre avec des élus locaux, Célestine Ketcha Courtès, prise à partie, lance la fameuse question, sous les regards médusés de l'audience. Ses paroles sont capturées par une vidéo qui se propage rapidement sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d'indignation et de critiques virulentes.

Le scandale prend rapidement une dimension politique, alimentant les frustrations populaires et les attaques contre le régime en place. Des personnalités telles que Richard Bona utilisent cette affaire pour critiquer ouvertement la gouvernance du pays. La ministre, tentant de limiter les dégâts, publie un communiqué de presse, mais le mal est fait.

Sur Internet, les internautes se joignent à la critique, partageant des images d'un prétendu âge d'or disparu, pointant du doigt les manquements et les défaillances du gouvernement actuel. Cette campagne d'indignation met en lumière les frustrations accumulées et annonce des remous politiques à l'approche des élections présidentielles de 2025.

La controverse autour de la phrase de Célestine Ketcha Courtès révèle les tensions latentes et les critiques croissantes à l'égard du gouvernement camerounais. Alors que le pays se prépare pour une élection présidentielle cruciale, cette affaire souligne l'urgence d'un débat national sur la gouvernance et l'avenir du Cameroun.

Source: www.camerounweb.com