Le TCS ouvre une enquête à l’Université de Douala

C’est une enquête qui porte sur la gestion de Bruno Bekolo Ebe, Recteur de cette université de 2007 à 2010.

Le Quotidien national Cameroon tribune, édition du 7 avril 2016 fait savoir dans ses colonnes, que le Tribunal Criminel Spécial (TCS) enquête sur les années de gestion de Bruno Bekolo Ebe à la tête de l’Université de Douala.

Certains responsables actuels et anciens de l’équipe managériale de l’institution ont même répondu à des convocations du TCS le 4 avril 2016.

Le journal à capitaux publics à ce sujet écrit: «Selon nos sources il s’agit notamment de gestionnaires du rectorat et des décanats de l’époque de Bruno Bekolo Ebe».

Toutes les personnes convoquées n’ont pas répondu présents. Certains ont choisi de se faire représenter par des avocats, qui ont eu la charge de justifier leurs absences. Et les autres étaient là. Il est à souligner que pour l’instant, il est impossible de savoir ce qui intéresse la police.

Tout de même, on se souvient que le Contrôle Supérieur de l’Etat (CONSUPE) avait mené de 2007 à 2010, une mission d’inspection à l’Université de Douala. Période durant laquelle Bruno Bekolo Ebe assurait les tâches de Recteur de l’institution.

Il est à noter que l’affaire ne bat pas son plein à l’institution universitaire. Peu de personnes acceptent dire un mot. «A l’université de Douala où des convocations ont été servies, le sujet est traité de manière discrète. Pour en savoir davantage, CT a été renvoyé au rapport du CONSUPE qui avait déterminé les responsabilités et dans certains cas les sommes à rembourser», rapporte Cameroon tribune.

A l’heure actuelle, des sources précisent qu’on ne parle pas encore de remboursement de quelques sommes pour les mis en cause. Ici, on parle des conclusions du Conseil de Discipline Budgétaire et Financier datant du 17 janvier 2014 et rendues publiques dans la presse un mois plus tard, en début du mois de février.

Par exemple, lesdites conclusions ressortaient 27 fautes de gestion. Bruno Bekolo Ebe était débiteur envers l’institution de la somme de 2,4 milliards de Francs CFA. Il lui avait également infligé une amende spéciale de deux millions de Francs CFA.