Les faits se déroulent au village Milamizibi dans la Mvila, région du Sud Cameroun. Il s'agit d'une affaire foncière qui défraie la chronique depuis une dizaine d'années.
Le capitaine de bateau retraité Parfait Liboire OYONO, 74 ans, et qui avait pu se faire un bon package de moyens financiers et matériels de par sa fonction, avantageuse, veut faire main basse sur les 103 hectares de terres familiales du village Milamizibi. Les autres membres de la famille qui n'ont pas pu se frayer une voie dans la Fonction publique ou en Europe, et sont donc sans pouvoir, parce que paysans et pauvres, sont aux abois.
C'est ainsi que, Parfait OYONO qui dit à qui veut l'entendre qu'il a mis le sous-préfet de Ngoulmakong,le commandant de brigade de Ngoulmakong et les juges du tribunal de première instance de la Mvila ( Ebolowa) dans sa poche par des pots-de-vin, a fait arrêter ses neveux par le commandant de brigade de Ngoulmakong, et mis en garde-à-vue. Leur faute : ils cultivent sur les terres familiales.
Les jeunes gens sont toujours détenus à la brigade de gendarmerie de Ngoulmakong sur ordre du juge d'instance et du procureur près le tribunal de première instance d'Ebolowa.
Parfait OYONO exige à ses neveux, pourtant ayants droits, de lui verser la somme de 2 millions francs CFA pour être libérés, sinon ils seront déférés au parquet demain, et envoyés en prison par un procureur près le TPI d'Ebolowa qu'on dit à la solde de Parfait OYONO.
Bien d'observateurs en appellent à l'intervention du ministre de la Justice, Laurent Esso ,pour demander au TPI d'Ebolowa de ne pas ignorer qu'il s'agit d'une affaire civile impliquant les membres d'une famille, et qu'il n'est pas question que le procureur près le TPI d'Ebolowa l'envenime,ainsi que la juge Marigot dont Parfait OYONO se targue de nourrir avec des livraisons de fruits, de toutes sortes de tubercules, de poissons de de viandes.
Voilà donc un prédateur foncier, qui vient nuire aux ayants droits d'une succession, des villageois qui peinent à se nourrir et se vêtir convenablement, en exigeant 2 millions francs CFA pour avoir cultivé sur les terres familiales dont il s'accapare, pour dit-on, les vendre aux Chinois pour un projet industriel.