Violence conjugale
Il y a un sérieux problème dans les couples qui ne finit pas, malgré toutes sensibilisations qui sont faites et les appels incessants à laisser tomber cette pratique. Quand les forces de l’ordre viennent s’ajouter aux fautifs, c’est que c’est très grave finalement.
« Violences conjugales. Le commissaire central d’Édéa tabasse sauvagement sa concubine depuis 7 ans. L’homme chargé de veiller à la sécurité des populations d’Édéa est un effroyable prédateur qui dissimule son animalité sous son costume bleu », sabote le lanceur d’alerte N’zui Manto.
En effet, « le commissaire central d’Édéa Mvo Chuo Gilbert, puisqu’il s’agit de lui, défigure sa concubine Ngo Bahel Madeleine depuis 7 ans. Celui qui avait promis à la famille de sa victime de l’épouser en a fait un tam-tam sur lequel il se défoule quotidiennement ».
« La pauvre femme, le visage ensanglanté, a déposé plainte contre son bourreau, saisi la DGSN sur l’enfer que le policier lui faisait subir. Son appel à l’aide n’a jamais abouti car la plainte est restée lettre morte et la DGSN silencieuse. Chaque homme investi d’un pouvoir au Cameroun a le droit de vie et de mort sur tout citoyen », regrette Manto.
Les citoyens sont autant furieux que la source citée : « Et on l'a attachée là-bas ? Il te tape depuis 7 ans et tu es toujours là pourquoi ? Tu veux mimba que tu es la go d'un commissaire non, supporte quand tu vas mourir, c'est ta famille qui va souffrir ».
« Une société qui pense que le célibat et un échec, une maladie, que le mariage est une réussite essentiellement ne peut qu'en arriver là. Le mariage n'est pas le paradis mesdames, si vous êtes tapées ainsi, partez, vos vies en dépendent », conseille une compatriote.
