Jean Paul Ntsengue est l'un de ceux qui s'expriment souvent sur la situation politique du pays. Le citoyen affirme ce qu'il pense. Dans une nouvelle publication sur les réseaux sociaux, il ne manque pas de dire que celui qui ne peut pas prouver devant les instances habilitées qu'il a gagné une élection présidentielle, doit simplement se taire et éviter de créer des situations qui peuvent mettre le peuple en danger.
Combien de fois dois-je rappeler à l'opposition camerounaise que l'élection est scientifique et que face à une machine territorialement et financièrement puissante comme le RDPC, on ne peut gagner sans une stratégie capable d'anéantir sur le plan tactique cette puissance financière et territoriale ?
Est dans son rôle, une autorité publique qui ordonne la neutralisation de hordes d'individus dont l'objectif est de tuer des personnes, brûler des biens publics et privés, créer la terreur et voler avec effraction des biens d'autrui. Bravo donc à nos autorités administratives et à nos forces de maintien de l'ordre qui ont su mettre rapidement fin à la terreur.
En adressant mes condoléances aux familles endeuillées et éprouvées par ces événements malheureux, je voudrais rappeler qu'il est très imprudent et criminel de jeter de pauvres individus mal préparés dans la rue, quand on n'est pas certain que le rapport de force sera en faveur de la terreur. Je l'ai dit il y a huit ans à nos frères du Noso qui ne l'ont pas compris. Les conséquences de l'aventure "ambazonienne" sont là pour nous rappeler que la terreur se retourne toujours contre la population que l'on prétend sauver.
Si Issa Tchiroma Bakary a la preuve qu'il a gagné, qu'il saisisse les juridictions internationales compétentes comme le Pr Kamto l'a fait en 2018, puisqu'il n'a plus aucun recours au niveau national après la décision du Conseil constitutionnel. Qu'il arrête de faire croire que sa "justice populaire" ou une intervention étrangère peuvent l'installer à Étoudi.
Pendant ce temps-là, le président Paul Biya prépare sereinement sa prestation de serment qui marquera son entrée en fonction, dans la légalité républicaine.