Le directeur du cabinet civil de Biya a quitté le Cameroun

Le directeur du Cabinet du civil du président de la République a quitté le Cameroun pour des soins médicaux à l’étranger. Le second déplacement du genre en trois mois.

Voilà à peu près une semaine que Martin Belinga Eboutou, le très influent directeur du Cabinet du civil du président Paul Biya, a quitté le sol camerounais pour une destination qui n’a pas été indiquée. Mais selon des sources proches de cette administration présidentielle, le « Dcc », est parti pour des raisons médicales.

C’est en effet, en début de semaine dernière que le « ministre, directeur du Cabinet civil » a été aperçu, faible, le pas lent et lourd, à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Un proche de la famille de ce diplomate de formation a, pour relativiser, indiqué au Messager que Belinga Eboutou, « était parti pour un check-up médical ».

Cependant des témoignages concordants font état de ce que ce très proche du chef de l’Etat est « très mal en point ».

Ce d’autant plus que c’est le second déplacement médical du genre en trois mois. En mai en effet, Martin Belinga Eboutou quittait Yaoundé sur la pointe des pieds. Officiellement, le Dcc partait en mission avancée pour préparer le « court séjour privé » du président Paul Biya en Europe. Mais des sources dignes de foi indiquent que ce départ, 48 heures avant celui du chef de l’Etat, n’avait rien à voir avec une mission d’évaluation, mais tout à voir avec un séjour médical.

Les même sources soulignent que le Dcc, tout le long du dernier séjour présidentiel, était de son côté plutôt interné dans une formation médicale qui n’a pas été révélée ; et n’a rejoint le président de la République, que quelques jours avant son retour au Cameroun, le 25 juin.

Agé de 76 ans, ce n’est pas la première fois que cet ancien ambassadeur du Cameroun aux Nations-Unies s’absente pour raison médicale. Il y a quelques années, la rumeur l’annonçait mort alors qu’il avait disparu de la scène. Approché, le Cabinet civil n’a pas souhaité s’exprimer sur cette absence.