Toutes les tentatives de RSF et de plusieurs médias, afin d'entrer en contact avec le ministre de la Justice Laurent Esso se sont soldées par des échecs. Impossible de communiquer avec le ministre.
Depuis, des rumeurs courent sur la mise à résidence surveillée du ministre qui ne ferait rien d'autres que des allers-retours entre sa maison et son cabinet, encore qu'il est très rare depuis quelques jours à son cabinet.
Jusque là, ce n'étaient que des rumeurs. Mais, une importante réunion qui a vu la présence de tous les ministres et des hauts fonctionnaires de la présidence et membres du sérail, n'a pas connu la présence du ministre d'Etat Garde des Sceaux.
S'il faut appeler les choses par leurs noms, cela ressemble tout simplement à de la "mise à l'écart".
"Le SGPRC a présidé une grande cérémonie au palais de congrès de Yaoundé. Tous les pontes du gouvernement étaient présents sauf… Laurent Esso, ministre d'État Garde des sceaux", écrit le journal Week Infos, à propos de la réunion présidée par Ngoh Ngoh.
Le président Paul Biya a pris une décision concernant Laurent Esso et Paul Motazé
Cités, mais pas encore inquiété, les ministres en charge de la Justice et des Finances, Laurent Esso et Paul Motazé savent désormais la décision prise par le chef de l'Etat les concernant.
L'interpellation des ministres dans le cadre d'une enquête judiciaire, alors qu'il est en fonction obéit à certain nombre de procédures hiérarchiques qui peuvent paraître longues.
C'est sans doute la raison pour laquelle les ministres Paul Motazé et Laurent Esso en particulier, n'ont pas encore été écoutés dans l'affaire Martinez Zogo, alors que leurs noms sont à plusieurs fois cités (en particulier le Garde des Sceaux) par les enquêteurs.
Aux dernières nouvelles, le chef de l'Etat a donné son accord, afin que les enquêteurs de la gendarmerie et de la Police, auditionnent les deux ministres. Selon nos confrères de la chaine Equinoxe Tv, cette décision de Paul Biya a été prise, afin "que les enquêtes puissent avancer".
Nos confrères affirment également que le colonel Etoundi est passé aux aveux et a corroboré les faits dont disposaient les enquêteurs.