Le doute persiste sur l’identification des délégués morts dans le Ndian

La récente identification des délégués décédés dans le département du Ndian, région du Sud-Ouest, a suscité une polémique quant à la méthode utilisée.

Les familles des victimes dénoncent l’utilisation des cartes d’identité pour cette identification, tandis que les autorités affirment que c’était la seule option disponible.

Cet article examine les détails de cette controverse et les mesures prises par les autorités pour résoudre cette affaire. Identification à partir des cartes d’identité: une source de polémique Selon les autorités, trois squelettes des six délégués enlevés en 2021 par les séparatistes ont été identifiés à partir de leurs cartes nationales d’identité et d’autres documents personnels retrouvés sur les lieux. Les familles des victimes contestent cette méthode, affirmant que les tests ADN sont nécessaires pour une identification précise. Les experts soutiennent également que les tests ADN prennent généralement plus d’un mois pour être effectués.

Réponse des autorités Face à la controverse, les autorités ont répondu en assurant que les restes mortuaires ont été dûment identifiés par les services médicaux. Le gouverneur du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï, a déclaré que les familles pourront récupérer les restes une fois qu’elles le souhaiteront. Il a également souligné que d’autres vérifications pourront être effectuées à la demande des familles.

La situation sécuritaire dans la région du Sud-Ouest Le sénateur Mbella Moki Charles a remis en question l’assurance du gouvernement selon laquelle la situation sécuritaire dans la région du Sud-Ouest est sous contrôle. Malgré cette affirmation, les cas de kidnapping et de meurtre continuent d’être enregistrés dans la région. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l’efficacité des mesures de sécurité mises en place. La polémique entourant l’identification des délégués décédés dans le département du Ndian soulève des questions sur les méthodes utilisées et les garanties de sécurité dans la région du Sud-Ouest. Alors que les familles des victimes demandent des tests ADN pour une identification précise, les autorités affirment que les restes ont été dûment identifiés.