Le fantôme d'un fils du propriétaire revient traumatiser des locataires d'une maison

La messe de sanctification de l’immeuble dans laquelle louait les étudiantes jumelles Sephora et Laurence, quand ces deux sœurs ont entamé leur déménagement. Il leur a d’ailleurs fallu se serrer chez un voisin non loin de là ces dernières nuit pour pouvoir récupérer leur mobilier et quitter Makepe Missokè. C’est que la vie dans ce studio était devenu un enfer.

A partir de 22 heures c’est un concert de bruits insolites qui commençait dans les différentes pièces de l'habitat. Comme si un esprit s’installait dans la douche interne et prenait un méchant plaisir à balancer une après une les lotions et shampoing des filles au sol, notamment quand celles-ci étaient au salon pour visionner des feuilletons.

Puis à minuit, commençait à souffler dans la chambre un vent sifflant, comme ces bourrasques de nuit, prélude à la pluie. Mais jamais il ne pleuvait dehors. Le plus affolant a été lorsque les jumelles ont commencé à retrouver les traces marquées des doigts dans leur nourriture comme pour attester que quelqu’un se sert dans la marmite durant leur sommeil. Preuve vivante de cette hypothèse, des os ou des arêtes de poissons sur des plats pourtant lavés dans la soirée.

La terrifiante nuit où Sephora et Laurence ont quitté leur chambre en hurlant, une silhouette au foulard rouge, après s’être baladé au salon alors que les occupantes achevaient leur prière du soir sur leur lit. Puis l’ombre maléfique s’est rapprochée de la porte de la chambre pour la verrouiller de l’extérieur.

Paniquées, plus terrorisées elles ont émis des cris de détresse qui ont ameuté leur voisinage. Il a fallu défoncer la porte centrale pour libérer nos 2 étudiantes. D’où l’idée de faire venir un exorciste. Lequel explique que le propriétaire de l’appartement avait des années avant enterré dans cette maison, l’un de ses fils mort dans de circonstances floues