Le festival international du cacao débute ce matin

Cette édition s’articulera autour du thème: «La régénération by New Generation», une manière de célébrer les retombées du programme New Generation lancé en 2012.

L’édition 2016 du FESTICACAO, le festival international du cacao camerounais, aura lieu du 11 au 13 août prochain au palais des Sports de Yaoundé, la capitale camerounaise, annonce le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC). Cette édition s’articulera autour du programme New Generation, qui vise à rajeunir les plantations et les planteurs dans les filières cacao et café.

Selon les responsables du CICC, ce programme a déjà permis d’encadrer 1000 jeunes dans les bassins de production du pays, «lesquels jeunes planteurs ont pu créer 1400 hectares de cacaoyères à ce jour. Les premières plantations issues de ce programme sont entrées en production au cours de la campagne 2014-2015», apprend-on.

En prélude à FESTICACAO 2016, le CICC a d’ailleurs organisé du 8 au 9 août au palais des Congrès de Yaoundé, la toute première édition du forum New Generation sur le thème: «Cacao-café : filières d’opportunités pour les jeunes». Cet évènement a regroupé des centaines de jeunes et les différents acteurs des filières cacao-café.

Le magazine Investir au Cameroun indique que selon les responsables du CICC, cette manifestation avait pour objectifs principaux de «partager les enseignements et échanger les expériences d’insertion des jeunes dans l’agriculture en général et dans les filières cacao-café en particulier, susciter le soutien des partenaires publics et privés au programme New Generation, présenter le programme New Generation comme une opportunité de retour au pays pour la diaspora camerounaise, réfléchir et développer des stratégies et approches partenariales pour assurer la pérennité et l’amplification du programme».

Au-delà, le FESTICACAO veut promouvoir les filières nationales, promouvoir la transformation et la consommation domestiques, célébrer la contribution des opérateurs (producteurs notamment) au développement de l’économie camerounaise, susciter des vocations auprès des jeunes et des investisseurs, faire connaitre et rendre populaires les activités des filières… pour gagner progressivement des parts de marché.