Le fils de Joseph Ndi Samba en garde à vue

Joseph Ndi Samba1 Joseph Ndi Samba,ancien maire de la commune Nkol-Metet

Thu, 21 Jul 2016 Source: cameroon-info.net

Dans son édition du 20 juillet 2016 le quotidien Le Jour révèle que Raymond Ndi Samba le fils aîné du défunt Joseph Ndi Samba est «actuellement détenu au Commissariat du 14e Arrondissement sis au quartier Ekounou à Yaoundé».

Celui-ci a été interpellé au domicile de son défunt père au quartier Nkomo. «Selon les informations recueillies, c’est sa maman Marie Claire Mbeche Mpeyou qui est à l’origine de l’arrestation», écrit le journal.

Pourtant apprend-on des colonnes du même journal que d’autres obsèques de l’ancien Maire de la Commune de Nkolmetet sont prévues pour ce weekend.

Le Jour rapporte que le 14 juillet 2016 jour de l’interpellation de Raymond Ndi Samba, il s’était rendu au domicile de son père pour rencontrer sa mère Marie Claire Mbeche Mpeyou, la première épouse de Joseph Ndi Samba.

«Raymond Ndi souhaitait rendre compte à sa mère considérée comme la cheftaine de famille, de l’état des préparatifs des nouvelles obsèques», raconte le quotidien. Georgette Esther Nyangono Ndi, la fille de Marie Claire Mbeche Peyou déclare qu’«elle lui a demandé de passer la rencontrer à la maison.

Dans le même temps, elle a informé le Délégué Général à la Sûreté Nationale. C’est ainsi que le DGSN va déployer immédiatement les policiers qui viendront sur place interpeller Raymond Ndi Samba. Il a été accusé de vouloir bastonner la maman pourtant c’est faux».

Celle-ci dénonce l’attitude du DGSN, disant qu’il a pris sur lui d’organiser les premières obsèques de Joseph Ndi Samba pendant le weekend du 30 juin au 2 juillet dernier.

Ceci sans le consentement de la majorité des fils du défunt. Le Jour dit « qu’à en croire d’autres fils du défunt, la garde à vue de leur frère aîné a pour objectif de faire à ce que le programme arrêté pour ce weekend ne puisse pas avoir lieu».

Déjà que les enfants de l’ancien Maire de la Commune de Nkolmet sollicitaient le report des premières obsèques « parce qu’ils exigeaient d’abord le partage de l’héritage».

Source: cameroon-info.net