Le fameux contrat entre la compagnie Magil et le gouvernement camerounais pour la réalisation des travaux du stade Olembe fait l’objet de beaucoup de critiques depuis plusieurs jours.
La société qui réalise des projets de construction industrielle, commerciale, institutionnelle et résidentielle dans le monde a communiqué récemment pour exprimer la vérité sur l’affaire.
De cette sortie médiatique, l’avocat au barreau de Paris Me Christian Bomo Ntimbane tire une conclusion.
L’acteur de la société civile des réconciliateurs a publié un texte sur Facebook mercredi le 11 janvier 2023 dans lequel il éclaire la lanterne du peuple camerounais.
« L'entourloupe juridique du contrat Magil. Pourquoi un contrat EPCM en lieu et place d'un contrat EPC ?
Il ressort de la dernière sortie du groupe Magil que le contrat qui le liait à la République du Cameroun était un contrat EPCM.
Cette terminologie qui signifie en anglais Engineering – Procurement and Construction Management, n'est rien d'autre qu'un contrat de prestation de services visant le suivi d'un projet.
En d'autres termes, le gouvernement avait confié à Magil, non pas de construire le stade Olembe, mais d'organiser, suivre et contrôler les travaux.
A cet effet Magil recrutait et signait des contrats au nom du gouvernement camerounais avec des sous-traitants, qui eux devaient réaliser les travaux.
La question qu'on se pose est donc de savoir, pourquoi avoir payé tous ces milliards à Magil pour simplement, suivre les travaux ?
C'est là toute la suspicion et le louche derrière cette affaire. Pourquoi cette curieuse générosité financière envers Magil ?
Or un stade comme Olembe avec tout ce qui a été dépensé, devait être construit selon le modèle EPC (Engineering – Procurement – Construction), qui est ce qu'on appelle : projet clé en mains.
L'entreprise qui gagne ce type de marché construit l'ouvrage et le livre contre paiement d'une somme d'argent ».