Le journaliste Jean-Jacques Ze s'excuse auprès des anglophones

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Tue, 31 Jan 2017 Source: cameroon-info.net

«Je suis prêt à de nombreux sacrifices pour réparer cette imprudence», déclare le Directeur Général Adjoint de Vision 4, qui dans une de ses chroniques a parlé de «dératisation» de la zone anglophone pour qualifier l’action du Gouvernement à la suite des troubles dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Traitant l’actualité sur la vaste opération d’arrestation des leaders des contestations en zone anglophone, avec notamment l’incarcération des leaders du Consortium des organisations de la société civile anglophone, dissout, Jean-Jacques ZE, Journaliste et Directeur Général Adjoint de Vision 4, a visiblement offensé l’opinion dans ses propos, repris ci-dessous:

«Les choses vues et entendues autour des investigations ouvertes attestent de l’existence des réseaux mafieux ne se préoccupant pas des problèmes des enseignants ou des avocats anglophones, mais plutôt organisés pour déstabiliser le Cameroun. La DÉRATISATION qui est en marche aujourd’hui (en zone anglophone, NDLR) n’a pas encore fini de dévoiler tous les secrets de cette affaire (…)».



Le journaliste a par la suite tenu à présenter ses excuses à la communauté anglophone. Dans un message posté sur sa page Facebook mardi, il indique qu’il est prêt à de nombreux sacrifices pour réparer cette imprudence:

«Depuis quelques jours, j’ai perdu le goût de travailler et de rire. J’ai découvert comment l’utilisation d’un mot peut être dangereuse et parfois ne pas exprimer sa pensée. Dans mon texte, le mot que j’utilise et que je n’utiliserai plus jamais quelque soit la circonstance ne s’adresse pas à une communauté, surtout pas à la communauté anglophone. Les syndicats ont clairement désapprouvé des actes odieux posés par des fossoyeurs des vraies revendications anglophones.

Ce sont ces mauvais récupérateurs que je condamne jusqu’à présent. C’est tous ceux qui ont voulu profiter de la pluie pour faire la pêche que je condamne. En espérant et je le dis souvent que même au niveau de l’administration, du gouvernement et des Fmo, l’État ne laissera pas échapper les auteurs des abus. Mes collègues anglophones d’aujourd’hui et ceux d’hier me connaissent et savent que je n’ai jamais montré moindre signe d’animosité ou de haine. J’ai toujours promu leur intégration et leur promotion.

Je voudrai en toute humilité vous prier d’accepter mes excuses si ce mot a causé tant de dégâts. Il a été utilisé sans aucune arrière-pensée et je l’avoue avec beaucoup de légèreté. Aucune intention de blesser ou de nuire. Je suis prêt à de nombreux sacrifices pour réparer cette imprudence. Encore toutes mes excuses. Que Dieu nous protège tous».

Source: cameroon-info.net