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Le leader de Boko Haram n’est pas camerounais

10163 XBoko Haram210715650.pagespeed.ic.sIHaEIYZpj Des djihadistes de Boko Haram

Mon, 13 Jun 2016 Source: cameroon-info.net

Dans une chronique publiée le 9 juin 2016 sur le site internet de Le Monde Afrique, le journaliste Seidik Abba indique que Bana Blachera, présenté comme le nouveau leader du groupe terroriste Boko Haram, est d’origine camerounaise. L’Œil du Sahel apporte un démenti formel dans son édition du 13 juin. Ce dernier n’est pas camerounais, mais bien un Nigérian.

En attendant d’en savoir plus sur la place réelle de Bana Blachera dans l’architecture de commandement de la secte terroriste, «votre journal est en mesure d’affirmer que le ‘‘nouvel homme fort’’ de Boko Haram, si cela s’avérait exact, n’est pas d’origine camerounaise. Se situant dans la quarantaine, son véritable nom est Bana Blatchiraé. D’ethnie Kanuri, il est du village Blatchiraé, d’où il tire son second nom», écrit le bihebdomadaire.

Selon une source bien renseignée, «Blatchiraé, littéralement traduit en Kanuri, veut dire le village du sable. Bla signifie village et Tchiraé, le sable. Ce nom a été attribué à Bana pour mieux le distinguer des autres Bana». C’est une bourgade située au Nord-Est du Nigéria, dans l’État du Borno.

«Situé à moins de dix kilomètres de la frontière camerounaise, il est logé sur la route Banki-Kumshé, toujours au Nigéria. C’est d’ailleurs à Banki que Bana Blatchiraé a fait ses études coraniques. Or, qui dit Banki dit Amchidé au Cameroun, les deux localités étant jumelles», informe notre confrère.

Bana était très actif de part et d’autre de la frontière entre Banki et Ndjamena, via Kousseri. «Quand la chasse aux adeptes de Boko Haram est lancée en 2009 au Nigéria, Bana Blatchiraé, qui compte parmi les partisans de Mohamed Yusuf, le fondateur de la secte, choisit de se réfugier dans la Région de l’Extrême-Nord du Cameroun, limitrophe de l’État de Borno. Il a pris ses quartiers, selon diverses sources, à Maroua, la grande métropole de la Région. Là, avec d’autres membres de Boko Haram, il tissera la toile logistique de la

secte et fluidifiera les routes du trafic d’armes de Kousseri, la ville camerounaise frontalière de Ndjamena, vers l’État de Borno», indique par ailleurs le journal.

Source: cameroon-info.net