Il y a 3 ans, le 14 février 2020, une tragédie s’abattait sur Ngarbuh, une localité située dans la région Nord-Ouest du Cameroun.
La localité a été le théâtre d’un massacre effroyable. Des membres des forces de sécurité camerounaises ont lancé une attaque contre le village causant la mort de plusieurs civils.
Hier, par une déclaration conjointe, les représentants diplomatiques de la Belgique, du Royaume-Uni, de des Etats-Unis d’Amérique au Cameroun ont rappelé le bilan de ce bain de sang : « Cela fait 3 ans que 21 civils dont 13 enfants ont été tués à Ngarbuh dans le nord-ouest du Cameroun.
En effet, 13 enfants font partis du bilan dressé. Ces derniers avaient un âge compris entre 5 mois et 15 ans. Ce jour-là, vers 14h, les membres des forces de défense et de sécurité répliquaient à une attaque de séparatistes lors d’une patrouille dans le quartier de Ngarbuh, situé dans la ville de Ntumb. Et, selon les témoignages, les civils se sont retrouvés entre deux feux causant leurs morts.
Les rapports indiquaient également que les éléments de l’armée ont incendié des maisons et des églises lors de l’attaque.
Ce crime odieux a suscité une condamnation unanime de la communauté internationale, qui a exprimé son indignation face à la violence perpétrée contre des civils innocents.
Au début, le gouvernement camerounais avait nié toute implication dans l’attaque. Mais, par la suite, il a finalement reconnu la responsabilité de ses forces de sécurité et a ouvert une enquête pour établir les circonstances exactes du massacre. Mais jusqu’ici, justice n’a pas été faite.
«Les proches de ceux qui ont été tués attendent que justice soit faite. Nous les soussignés encourageons les autorités à donner la priorité aux processus d’enquête et de justice, à garantir la transparence et à faire en sorte que les responsables de ces crimes rendent des comptes », ont souligné les représentants des différents Etats susmentionnés dans la déclaration conjointe.