Ancien braqueur et Feyman, voilà les attributs que bon nombre de Camerounais collent à l’actuel ministre de l’Administration territoriale. Mais pour le fils autoproclamé de Paul Biya, Gilbert Baongla , le ministre, Nji serait un “illettré qui veut résoudre la crise anglophone” qui dure plus d’un an déjà.
À l’en croire, Atanga Nji n’a pas un statut requis pour le poste de ministre. “Il ne sait pas écrire une lettre. Je me rappelle lorsque j’étais DP à l’époque, quand il vient avec une publicité, il n’arrive pas à faire un reçu,” déclare-t-il.
Une information que l’activiste camerounais Patrice Nouma a confortée dans un de ses récents posts sur Facebook. Selon lui, Atanga Nji serait détenteur du CEPE. Son parcours est tumultueux.
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“Il a fait à trois reprises la prison de New Bell et après sa sortie, il s’est reconverti dans les affaires. D’abord dans la fabrication de la fausse monnaie, il se retrouvera ensuite dans les milieux de la microfinance où il jouait les rôles-écrans de quelques pontes anglophones qui le mettaient en avant dans leurs business du noir. Par la suite, Atanga Nji s’étant cultivé d’importants réseaux auprès des membres du sérail qu’il a connu dans ses affaires sera introduit comme paravent dans le projet macabre qui assassina définitivement la Campost avec Amougou Belinga le PDG de vision4. Mais bien avant, Atanga Nji avait compris que s’il fallait perdurer dans ces cercles d’argent, il lui fallait définitivement sceller un pacte sataniste. C’est ainsi qu’il deviendra homosexuel par opportunisme,” révèle Patrice Nouma sur le natif de Bamenda.
Le réseau d’homosexuels, toujours selon Patrice Nouma l’a propulsé dans le sérail camerounais. “Ils lui attribueront des rôles pour être visible devant Biya qui fera de lui tour à tour ministre chargé de mission à la présidence puis secrétaire permanent du Conseil national de sécurité (CNS). Ils ont aussi réussi à présenter à Biya un faux CV de ce dernier faisant de lui un titulaire de Master en Criminologie dans une université nigériane. Aujourd’hui, il passe à la tête du très important poste de ministre de l’Administration territoriale qu’on croyait réserver à des hommes d’État rompus à la tâche”.