Le ministre Manaouda Malachie menacé par des puissant barrons du régime

Le ministre de la Santé Dr Manaouda Malachie

Fri, 19 Aug 2022 Source: www.camerounweb.com

• Manaouda Malachie est menacé par des personnalités du pouvoir

• Certains cadres du régime l'on appelé

• Ces menaces sont proférées après le communiqué du ministre sur l'interdiction des produits éclaircissants


Le ministre de la Santé publique a affirmé au cours d'une émission sur la chaîne de télévision Naja TV, avoir recu plusieurs appels de personnalité le menaçant pour avoir suspendu les activités de commercialisation de produits éclaircissants par des sociétés n'ayant pas reçu son autorisation au Cameroun. La société de la députée Nourane Foster fait partie de ces sociétés.

Excédé par les menaces, Manaouda Malachie a décidé de briser le silence, même s'il semble tenir droit dans ses bottes… pour le moment.

"...Les gens viennent faire du business pour du business dans un domaine qui n’en a pas besoin. Parce que nous sommes dans la santé publique, il n’est pas défendu de gagner de l’argent, mais nous devons gagner de l’argent en ayant à l’esprit la santé publique comme étant l’objectif...Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de coups de fil et de menaces que j’ai reçus depuis que ces communiqués sont sortis", a déclaré le ministre Manaouda Malachie il y a quelques heures.

Le ministre avait en effet suspendu la société de Nourane Foster de plusieurs autre camerounais qui font dana la commercialisation de produits éclaircissants. Dans une lettre en date du 9 août 2022, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie a rappelé à la femme d’affaires, par ailleurs député, que la réglementation en vigueur au Cameroun oblige d’obtenir une autorisation au préalable pour l’importation, la vente et le débitage des compléments alimentaires.

"Je vous demande de suspendre toutes activités de commercialisation de tels produits sans une autorisation préalable de mon département ministériel, étant entendu qu’elle s’apparente à une mise en danger de la vie d’autrui, répressible par le code de procédure pénal camerounais", avait écrit le ministre de la Santé Publique dans sa lettre.

Source: www.camerounweb.com