Est-ce que c'est le ministre Nganou Djoumessi qui, dans sa course à l'enrichissement personnelle, bloque l'avancée de la plupart des chantiers qui relèvent des Travaux publics? D'après des faits avancés en guise de preuves par la plateforme "Construisons Ensemble", il est clair que oui.
Dans une publication en effet, le ministre des Travaux publics est accusé de faire de l'"enfumage" avec une entreprise de construction italienne.
"L'enfumage du ministère des travaux publics avec les Italiens… Le ministre Nganou Djoumessi a annoncé la présence d'entreprises italiennes de construction de route au Cameroun depuis quelques jours. Ces entreprises parmi lesquelles ICM, COGEFAR, Webuild ,etc... sont arrivées en terre camerounaise pour les opportunités de marchés Cette nouvelle doit-elle nous réjouir lorsqu'on sait que c'est une entreprise italienne ICM Construction Limited qui n'arrive pas à démarrer le projet routier Ebolowa -Kribi à cause de la bureaucratie du ministère ?", écrit Construisons Ensemble.
"L'inertie et la corruption ont atteint un niveau critique dans la gestion des projets au Cameroun. Avec cette mentalité même si Cogefar revient, elle ne réussira pas mieux que les autres .Pour preuve ,les géants mondiaux Puccini et Magil n'ont pas été capables de livrer un complexe sportif depuis bientôt 10 ans. La China Communication Construction Company un géant chinois des BTP qui construit les routes en Europe a pris 10 ans pour livrer 10.8 km d'autoroutes avec un budget passé de 35 à 235 milliards de FCFA. Tant qu'on ne va pas privilégier le partenariat public privé prévu par les textes du pays pour la construction des gros projets (Projets longs)", ajoute la plateforme.
"Paul Biya n'a jamais demandé de privilégier l'endettement ou le financement via le budget pour les routes. Ce qui curieusement est la priorité de ses collaborateurs directes qui savent qu'au Cameroun un projet initié égale source d'enrichissement. Pourtant on les a vu privatiser la gestion des péages routiers", renchérit-elle.