Le gros-œuvre est littéralement achevé. Il ne reste plus que les travaux de bouclage. Au cœur de la ville de Foumban, se dresse une infrastructure qui fascine par son architecture.
Situé à côté du palais royal, le chantier regroupe deux bâtiments dont l’un en forme de serpent à deux têtes, construit en périphérique, constitué de deux niveaux et un bâtiment central en forme d’araignée constitué de quatre niveaux. Le serpent à deux têtes symbolise, d’après l’architecte Issofou Mbouombouo, maître d’œuvre, la puissance du peuple Bamoun sur plusieurs fronts, tandis que l’araignée caractérise la sagesse.
A l’issue des travaux engagés depuis le 25 mai 2013, l’on retrouvera à l’intérieur trois halls d’accueil de 40m2, un espace de conférences multifonctionnel avec loge de 300m2, des espaces de bureau soit 220m2, une bibliothèque et vidéothèque de 80 m2, un espace cyber café et rafraîchissement de 120m2, des espaces et boutiques de 350m2, un espace d’exposition semi-permanent de 500m2, un espace d’exposition permanent de 400m2, des vestiaires pour le personnel de service, 21 blocs toilettes...
A l’extérieur, il y a entre autres aménagements : un espace loisir, des espaces de rangement de 80m2, de détente extérieure de 2000m2, une aire de promenade, des rampes d’accès pour personnes handicapées, un parking pouvant contenir 200 véhicules. Pour les mouvements dans l’enceinte du musée, il existe des moyens de circulation adaptés à tout type de personne, une cabine d’ascenseur pour le déplacement vertical. Trois entrées et deux grandes portes d’évacuation assurent l’accès au bâtiment.
L’ouvrage a également une capacité d’accueil moyenne d’environ 200 visiteurs par heure, suivant le sens de circulation. Le projet a été entrepris par le sultan Ibrahim Mbombo Njoya, pour conserver et valoriser les 12 000 objets d’art sacré, des trophées de guerre et des reliques de la dynastie fondée par Nchare Yen. Aux dires de la présidente du Cercle de réflexion pour le développement du Noun (Cerden), Dr Fadimatou Poumié, « le musée sera inauguré s’il plaît à Dieu en cette année 2017 ».