Le palais d'Etoudi, théâtre des luttes de pouvoir au Cameroun

Jeune Afrique met en lumière les tensions qui secouent les cercles du pouvoir au Cameroun, avec de nombreux scandales éclatant jusque dans l'enceinte même du palais présidentiel d'Etoudi.

Selon le magazine, un cambriolage a ainsi eu lieu dans le bureau de Samuel Mvondo Ayolo, le directeur du cabinet civil de la présidence. Des documents et de l'argent ont été dérobés, et une vitre a été brisée. Jeune Afrique souligne que cet incident "est loin d'être anodin" dans un contexte de "guerre des clans au sein des cercles présidentiels", Mvondo Ayolo entretenant une rivalité notoire avec Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence.

L'article révèle également l'affaire Hervé Parfait Mbapou, un homme d'affaires accusé d'être à la tête d'un réseau d'escroquerie utilisant les noms de hautes personnalités, parmi lesquelles le contre-amiral Joseph Fouda et Judith Marionne Nyandjock, une proche de Chantal Biya. Jeune Afrique montre que les luttes d'influence autour de cette affaire ont profité à Dieudonné Evina Ndo, le numéro deux de la DSP.

Enfin, Jeune Afrique révèle que l'épouse d'Evina Ndo, Georgette Nathalie Melokol, a elle-même fait l'objet d'accusations de détournements de fonds. Malgré ces charges, elle a été nommée première secrétaire à l'ambassade du Cameroun en France, un poste nouvellement créé, soulignant les jeux de pouvoir qui se jouent jusque dans l'entourage présidentiel.