L’ancien Directeur Général de Camair-Co, la compagnie aérienne nationale, sera-t-il interpellé ? La question se pose depuis le 31 août 2016. Jean Paul Nana Sandjo se trouvait à l’aéroport de Douala où il s’apprêtait à embarquer à bord d’un avion de la Royal Air Maroc (RAM), quand il a été prié de ne pas quitter le pays.
Selon L’Œil du Sahel en kiosque le 1er septembre 2016, «la scène a eu lieu à l'aéroport international de Douala au tour de 4h du matin». Le Journal révèle que «monsieur Nana Sandjo s’est vu refouler au dernier contrôle de police avant embarquement dans la compagnie RAM par la police qui lui a signifié au passage qu’un mandat d’interdiction de sortie du territoire camerounais est décerné contre lui depuis le 24 août 2016. Celui-ci, transmis à toutes les frontières camerounaises, a été émis sur recommandation du Contrôle Supérieur de l’État (CONSUPE)».
Le bihebdomadaire explique par la suite qu’une mission de contrôle du CONSUPE est en cours à la compagnie nationale aérienne. «Laquelle s’intéresse à la gestion de la période 2011-2015, période qui a vu passer quatre directeurs généraux à la tête de l’entreprise. Une situation plus qu’embarrassante. Tant les prédécesseurs de Jean Paul Nana Sandjo sont libres de tous leurs mouvements. Tout comme Édouard Akame Mfoumou, l’ex-président du conseil d’administration de Camair-Co, que beaucoup ne voient pas échapper à une procédure judiciaire si jamais elle venait à être ouverte contre les anciens dirigeants de la compagnie».
En attendant, Nana Sandjo a été prié de regagner son domicile où il va attendre la suite de la procédure.