Les assassinats de personnes, le plus souvent innocentes, donnent de la peine. Difficile d’imaginer la colère et la souffrance des membres proches de ces victimes qui meurent dans des conditions atroces. Le cas du journaliste Martinez Zogo est toujours très frais dans les têtes.
Et alors que l’affaire n’a pas encore été tirée au clair – même si des personnes comme Jean-Pierre Amougou Belinga, Justin Danwe, Léopold Maxime Eko Eko et Cie ont été arrêtées – qu’un autre crime inhumain a été commis.
Les circonstances de la mort du jeune compatriote ressemblent à quelques exceptions près à celles de l’homme de média Arsène Salomon Mbani Zogo, tué parce qu’il détenait la vérité qui aurait pu sérieusement mettre certaines personnes haut placées dans une position embarrassante, et même le mot est faible.
Le lanceur d’alertes Jacques Jorel Zang est fou furieux face à ce nouveau crime. Dans un post sur les réseaux sociaux, il a écrit : « Il se nommait Romuald Miafo. C'était un jeune sortant à peine de l'adolescence qui ne demandait qu'à se battre dans la vie...
Dans une société où la précarité est devenue le quotidien de bon nombre de personnes le jeune Romuald s'est lancé dans le culte de l'effort en travaillant durement.
Notre jeune compatriote qui travaillait à Soticam a été lâchement assassiné dans la nuit du jeudi 08 juin 2023 par des personnes pour l'instant non identifiées, non loin du collège le levant à Bonabéri.
La dépouille affreusement mutilée peut donner une idée exacte de la violence des coups de poignard sur lui et de l'acharnement de son ou de ses assassins.
La dépouille se trouve à la morgue de l'hôpital de Bonassama déposée la même nuit par une patrouille de la police autour de deux (02) heures du matin.
Tout porte à croire qu'il s'agirait d'un règlement de compte car son portable et sa pièce ainsi que son portemonnaie ont été retrouvés sur lui.
J'ai vu son corps et je vous assure que j'ai très mal car cela aurait pu être mon petit frère. Que ceux où celui qui ont/a fait ça ne reste pas mourir ».