Le pays est en danger : les allures de dictateur que prend Samuel Eto'o

Coup de gueule de Jorel Zang. Il est en direction des soutiens de Samuel Eto'o Fils qu'il appelle les "églisiens", c'est-à-dire les partisans de "l'église" de Samuel Eto'o. Le sujet concerne le deuxième mandat du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la tête de l'instance dirigeante.

Les églisiens nous font comprendre désormais que Samuel Eto'o mérite un deuxième mandat parce qu'on l'aurait empêché de travailler pendant les quatre ans de son dernier mandat.

En fait, c'est le sélectionneur Marc Brys qui l'empêchait de terminer le chantier de la Fecafoot (promesse électorale non réalisée), de payer un bus flambant neuf aux Lions indomptables (promesse électorale non réalisée), de construire les stades, etc.

Bref, Marc Brys a certainement dû l'empêcher de développer le football au-delà de l'équipe nationale. C'est exactement comme ça que les soutiens de Paul Biya ont passé le temps pour soutenir que Paul Biya méritait un mandat supplémentaire parce que des personnes l'empêchaient de travailler.

Résultat : 43 ans de médiocrité et c'est aujourd'hui qu'on dit aux Camerounais de garder espoir pour les sept ans à venir. La différence entre Biya et Samuel Eto'o réside au niveau de l'âge et vu comment les églisiens se comportent sur la toile, ils sont même plus graves que les fans de Biya.