Panique générale au lycée bilingue de Tignère nous apprend le Quotidien Emergence dans l’édition du 2 février 2016 en kiosque. Edition dans laquelle le journal revient sur les évènements survenus dans ce lycée de la région de l’Adamaoua, jeudi dernier. Aux environs de 9 heures du matin, les cours s’interrompent soudainement.
A l’origine de cet arrêt de cours dans l’établissement entier, des « élèves filles tombaient de partout. Dans les salles de classe, sur les vérandas et dans la cour, ils étaient éparpillés au sol. Ils criaient et rampaient par terre » raconte un responsable du lycée bilingue de Tignère.
Selon des informations communiquées au journal, tout commence ce jour par un garçon. Celui-ci après une crise de convulsion tombe. Quelques instants après, comme un évènement programmé, environ quarante filles vont aussi être en transe. Pris de panique, le reste des élèves se lance dans une course folle. Ici, c’est la débandade totale. Alertés par ce qui se passe, des parents investissent l’école. Chacun n’a qu’une seule idée en tête, récupérer son enfant.
Le proviseur de l’établissement va donc ordonner que les enfants en transe soient immédiatement conduits à l’hôpital de district de Tignère pour y recevoir des tranquillisants. Le Quotidien Emergence écrit que selon une source rencontrée, « dans leur moment de transe les élèves criaient sans cesse le nom de l’un de leurs enseignants ». Ledit enseignant dispense les cours de science de la vie et de la terre.
Informé le Préfet du département du Faro et Déo descend en compagnie de son état-major sur les lieux. Il va convoquer une « réunion de crise avec les responsables des établissements scolaires, les dignitaires religieux ainsi que les forces de maintien de l’ordre et le personnel soignant de son ressort territorial».
On va apprendre des colonnes du journal, que l’enseignant accusé, va être gardé en vue. Un acte que le préfet explique salvateur pour lui. Pour le protéger de la furie des parents décidés à en découdre avec lui. Le 1er février dernier, on a noté tout de même une reprise de cours. Même si elle est qualifiée de « timide ». Au lycée bilingue de Tignère, les élèves témoins de cet évènement mystérieux, continuent de garder la peur au ventre.
Il faut rappeler que c’est une énième fois qu’on assiste à ce phénomène de transe au Cameroun. Jusqu’ici des explications concrètes n’ont pas encore été donné pour justifier ce phénomène. Si en 2013, certains médecins avaient fait mention de l’intensité du soleil, aujourd’hui pour les parents des élèves du lycée bilingue de Tignère, les explications sont loin d’être naturelles.