Le point sur la journée de grève dans les hôpitaux

Hopital Le point sur la journée de grève dans les hôpitaux

Mon, 17 Apr 2017 Source: www.camerounweb.com

Les acteurs de la Santé sont mécontents et tiennent à le faire savoir. Ils ont répondu ce lundi à l’appel à la grève initié par le Syndicat des médecins du Cameroun (Symec) pour protester contre les mauvaises conditions de vie et de travail cauchemardesques.

Dans les hôpitaux publics de Douala et de Yaoundé et dans ceux régionaux de Bamenda, de Maroua, de Yagoua, de Bonassama, d’Ebolowa, de Bertoua, de Bangangté, d’Adamaoua et de Laquintinie, les professionnels de la santé boycottent leurs tâches et jettent l’éponge.

La situation risque d’empirer si rien n’est fait, avertit le président national du syndicat des médecins du Cameroun, qui n'écarte pas l'hypothèse d'envisager une grève illimitée à compter de ce lundi.

Quelques jours seulement avant l’entrée en vigueur de ladite grève, le ministre de la Santé, André Mama Fouda a, dans une correspondance, mis en garde ceux qui suivront le mouvement d’humeur.

Il estime que le SYMEC «n’est pas pour le moment reconnu comme ayant une existence juridique au sens de la loi du 18 novembre 1968 relative au associations et aux syndicats professionnels non régis par le Code du travail».

Un avis corroboré par le directeur de l'hôpital central de Yaoundé, le Pr Joseph Fouda. Ce dernier après avoir tenté de convaincre les médecins à reprendre le travail a invité les médias pour dévoiler l’atmosphère qui règne dans les locaux de sa structure sanitaire.

Dans leurs revendications, le Symec exige «la mise en place dans un délai court d’une assurance maladie de base à couverture universelle, sans catégorisation et pas au rabais, pour améliorer l’offre en soins et permettre l’accès égal aux soins à tous les Camerounais de toutes les couches sociales, la revalorisation salariale des médecins du sous-secteur public et le versement direct des subventions de l’Etat aux médecins du sous-secteur privé sous forme de primes mensuelles, l’urgence d’une suspension pure et simple des affectations des médecins sans salaire ainsi que la mise en place d’une procédure de traitement accélérée des dossiers d’intégration des médecins».

Source: www.camerounweb.com