Depuis quelques temps, la tenue militaire a une excellente côte auprès des usagers. En boutique comme dans la rue, on y retrouve casquettes, polos, culotte, pantalons camouflés parmi les vêtements. Conséquence, cette mode n'est plus exclusivement reservée aux forces de l'ordre.
Devant cette situation, le colonel Badjeck, responsable de la cellule de Communication du ministère de la Défense, réitère que tout vêtement civil ayant des imprimés militaires femme ou homme reste inetrdit aux usagers, peut-on lire dans La Nouvelle Expression du mercredi 9 août 2017.
"Le port de la tenue militaire par les civils est strictement interdit dans la mesiure où celà crée des confusions dans la société. Il y en a qui l'utilisent pour faire des opérations dangereuses", affirme le Colonel. En effet, certains braqueurs et autres malfrats arborent la tenue militaire pour commettre des arnaques ou intimidations. La preuve, le 21 juin dernier, un gang de sept malfrats qui opéraient en tenue militaire avait été arrêté en tenue militaire par des éléments de la compagnie de gendarmerie de Ndongbong à Douala.
Aussi, il y a quelques jours certains usagers ont été interpellés à Douala. Le cas d'un jeune homme qui arborait un pantalon camouflé aux couleurs militaires, qui s'est vu déshabiller par des forces de l'ordre. Idem pour un autre usager qui s'est vu décoiffer alors qu'il arborait fièrement une casquette militaire.
Le quotidien rappelle que la vente, la confection, la distribution et le port de la tenue militaire est régi par la loi N°82-19 adoptée par l'Assemblée nationale du Cameroun et promulguée le 26 novembre 1982 par le président de la République. Des sanctions sont d'ailleurs prévues pour ceux qui s'aviseraient d'outrepasser ladite loi. "Est puini d'un emprisonnement de trois mois à deux ans et d'une amende de 50 000 à 200 000 FCFA ou de l'une des deux peines, celui qui vend, confectionne, achète, distribue, porte ou détient des effets ou insignes militaires".