Une attaque des éléments de Boko Haram contre le poste militaire de la Force Multinationale Mixte (FMM) de Gloudjan (localité située à Mayo-Sava dans l'Extrême-Nord du Cameroun) a causé selon le bilan, de sérieuses blessures à deux militaires camerounais.
Elle a eu lieu ce matin, 24 juillet 2017, soit trois jours après un attentat terroriste qui avait fait deux mort et quatre blesseés dans l’arrondissement de Waza, à Dabanga.
Cette attaque intervient au moment où le rapport d'Amnesty International, publié le 20 juillet dernier, continue de faire polémique au Cameroun.
Ledit rapport dénonçait les dérives du Cameroun dans la lutte contre Boko Haram et a suscité la colère du pouvoir Yaoundé et provoqué l’ire d’Issa Tchiroma Bakary, porte-parole du gouvernement du Cameroun.
Ce dernier parle d’ « accusations fallacieuses dont l’objet est de jeter le discrédit sur le gouvernement camerounais et sur son armée ».
« Tout militaire pris en flagrant délit de violation des droits de l’homme est démobilisé, traduit devant la Cour martiale et subit les conséquences de son acte... Amnesty International vous dit qu’il y a eu une soixantaine d’officiers qui ont été listés et bien qu’il nous donne les noms avec des preuves convaincantes et concrètes, à ce moment-là, la justice sera saisie et les responsables traduits devant la Cour martiale… », a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI).