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Le préfet de la Mefou place un journaliste en garde à vue

Prefet De La Mefou Et Afamba Un abus d'autorité

Tue, 14 May 2024 Source: www.camerounweb.com

C’est ce que nous venons d’apprendre, une énième entrave à la liberté de presse dans le pays. L’homme de média est donc empêché de faire son travail, devant plutôt se soucier de ce qu’il faut faire pour être libre.

Le préfet de la Mefou et Afamba, Thierry Kinou Nana a placé un journaliste en garde à vue administrative. Pourquoi donc ?

‘C’est encore une autre dérive d’un administrateur civil dans ce pays qui va dans tous les sens. En effet, le journaliste Engelbert Mfomo, directeur de publication du journal L’activateur est aux arrêts depuis vendredi dernier sur instruction du préfet de la Mefou et Afamba : Thierry Kinou Nana », peste Boris Bertolt.

Le lanceur d’alerte révèle qu’après avoir été arrêté sans motif vendredi, il a été placé en garde à vue. Les délais de garde à vue dépassés, le préfet de la Mefou et Afamba, Thierry Kinou Nana a signé une garde à vue administrative lundi. En d’autres mots plus clairs, Engelbert Mfomo est donc détenu depuis 5 jours sous ordre de Thierry Kinou Nana.

On apprend que l’autorité lui reproche simplement une de ses UNE à l’occasion de la fête du travail dans laquelle il écrivait : « Fiasco total lors de la marche sportive du 22 avril dernier à Mfou marquant le lancement des activités dans le département, même le préfet était absent, remplacé par son adjoint. Pas d'activités ou presque, pendant la semaine du travailleur, le défilé à la place des fêtes avant-hier a connu un goût de moins bien avec, non seulement une faible mobilisation des entreprises et des défilants brutalisés dans les rangs par les encadreurs en pleine parade, mais aussi cet accident de circulation qui a causé deux morts et 24 blessés parmi les quelques défilants qui se rendaient déjà à la place des fêtes de Mfou ».

Le préfet n’a visiblement pas aimé ces phrases qui sonnent pour lui comme un affront. Il a vite fait donc de coffrer le DP, sans autre forme de procès, ce qui renforce la légende du pays à piétiner la presse et ses hommes, au mépris des lois qui encadrent la profession.

Source: www.camerounweb.com