Le procès de la catastrophe ferroviaire d’Eseka en octobre dernier visant notamment une filiale du groupe français Bolloré ainsi que le PDG du groupe Bolloré, s’est ouvert mercredi à Douala, a appris l’AFP auprès d’un des avocats des plaignants.
La procédure vise la compagnie ferroviaire Camrail, filiale du groupe Bolloré, et le directeur général de cette compagnie, ainsi que le PDG du groupe Bolloré, Vincent Bolloré, et le directeur général de Bolloré Transport et Logistics, Cyrille Bolloré, suite à la plainte de deux familles de disparus.
Le 21 octobre 2016, le déraillement d’un train avait fait 79 morts et environ 600 blessés, selon les autorités, vers la gare d’Eseka (centre) entre la capitale économique Douala et Yaoundé.
L’avocat des parties civiles, Me Voukeng, a notamment demandé la comparution physique de Vincent Bolloré et du directeur général de Camrail Didier Vandenbon.
L’avocat de Camrail, Me Serges Zangue, a de son côté estimé que cette procédure engagée par des proches de victimes “n’est pas un procès en responsabilité engagée contre Camrail”.
Le procès, qui se déroule au tribunal de première instance de Douala, a été renvoyé à vendredi.