Il est jugé pour avoir arraché la tête d'un monument à la gloire du colon.
Le procès d’André Blaise Essama, s’est poursuivi hier au tribunal de Bonanjo-Douala.
Au Cameroun, le nationaliste André Blaise Essama, est poursuivi pour « destruction de biens publics ». Il est jugé, pour avoir arraché la tête du monument dédié au général français Philippe de Hauteclocque, dit Leclerc (construit en 1948).
Le nationaliste André Blaise Essama, estime que les seuls monuments qui doivent être érigés dans son pays, sont ceux des combattants camerounais, qui se sont illustrés dans la lutte pour la libération du Cameroun.
Au procès ce lundi, le Ministère public a demandé un renvoi, car dit-il, la Communauté Urbaine de Douala (Cud), n'est pas citée dans l’affaire. La défense pense qu’il s’agit d’un dilatoire, car, indique-t-elle, la prétendue victime, la CUD, n'a pas porté plainte et on veut la forcer à porter plainte. L’affaire a été renvoyée au 6 mai prochain.