Leurs avocats mettent en avant l’incompétence de cette juridiction d’exception
Leurs avocats mettent en avant l’incompétence de cette juridiction d’exception.
Parmi les nombreux cadres et militants du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), le parti de Maurice Kamto, arrêtés dans le cadre des rassemblements du 22 septembre 2020, figurent 32 qui seront jugés dès le lundi 4 janvier 2020 devant le Tribunal Militaire de Bafoussam.
Agés entre 20 et 62 ans, ils sont poursuivis pour «tentatives d’insurrection en coaction; défaut de carte nationale d’identité; conspiration d’insurrection et tentative de manifestation publique non autorisée; réunion et manifestation publiques non autorisées; outrage au Président de la République». Des charges passibles pour certaines, de la peine de mort.
Dans un communiqué publié le 2 janvier 2021 par Maître Hippolyte Meli, son coordonnateur, le ‘‘Collectif d’avocats Sylvain Souop’’ qui défend les intérêts des prévenus, soulève l’incompétence du Tribunal Militaire, une juridiction d’exception.
Le collectif dénonce aussi le recours aux fouilles policières des téléphones des mis en cause et la pratique de l’auto-incrimination.
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