Le professeur Jean Bahebeck se déchaîne encore

Le match nul concédé par les Lions indomptables du Cameroun face au Zimbabwe (0-0) lors des éliminatoires pour la Coupe d'Afrique des Nations Maroc 2024 a suscité une vague de déception et de critiques, notamment de la part de personnalités influentes du football camerounais.

Le professeur Jean Bahebeck, connu pour ses sorties tonitruantes, n'a pas mâché ses mots après la rencontre. Dans une publication qui a fait grand bruit, il a exprimé son incompréhension face à la prestation en demi-teinte de l'équipe nationale. "Tout le bruit de Marc Brys là, c'était pour ça ?", s'est-il interrogé, faisant référence au nouveau sélectionneur belge des Lions indomptables.

Cette réaction, que l'on pourrait qualifier de raillerie, met en lumière le décalage entre les attentes suscitées par l'arrivée du technicien belge Marc Brys et la réalité du terrain. Le match, qui s'est déroulé au Kampala Mandela National Stadium, a vu les Lions indomptables incapables de s'imposer face à une équipe zimbabwéenne combative.

Ce résultat mitigé intervient dans un contexte où les performances de l'équipe nationale camerounaise sont scrutées de près. Après deux journées des éliminatoires, le Cameroun se retrouve à égalité de points (4) avec le Kenya, une situation qui ne manquera pas d'alimenter les débats sur la direction technique de l'équipe.

La réaction du professeur Bahebeck reflète un sentiment plus large de frustration parmi les supporters et les observateurs du football camerounais. Les attentes étaient élevées après le changement à la tête de l'équipe nationale, et ce match nul est perçu comme un pas en arrière dans la quête de qualification pour la CAN 2024 au Maroc.

Il convient de rappeler que les Lions indomptables ont une riche histoire dans cette compétition continentale, et que chaque performance en deçà des attentes est vivement commentée dans le pays. La pression est désormais sur Marc Brys pour qu'il prouve que sa nomination n'était pas qu'un "bruit" sans substance, comme le suggère ironiquement Jean Bahebeck.