• Les étudiants qui devraient rejoindre la France n’ont pas eu de visa
• Dr Anne Marie Lindou, promotrice du projet avoue son incompréhension
• Les autorités françaises n’ont pas encore réagi
Le projet d’éducation France –Cameroun a du plomb dans l’aile. La faute, a des difficultés de visa pour les jeunes qui devraient poursuivre leur étude en France cette année malgré leur acceptation par des Universités françaises. Dr Anne Marie Lindou, initiatrice de cet ambitieux projet est furieuse. Elle ne cache pas son incompréhension.
Malgré les appréciations du président Macron pour le programme « Afrique éducation et co-développement », des jeunes Africains originaires du Cameroun, du Gabon et de l’Île Maurice, censés venir étudier lors de cette rentrée en France, n’ont pas obtenu les visas.
La promotrice de ce programme, Dr Anne Marie Lindou avoue son incompréhension : « J’ai été invitée au sommet Afrique-France à Montpellier, mon projet a même été le sujet d’un atelier et j’ai discuté avec le président Macron qui m’a confirmé l’intérêt porté par la France à cette initiative », rapporte le site www.lejsl.com.
Cette situation est un véritable coup dur pour ce projet. C’est une aubaine pour les jeunes pour étudier dans les universités françaises surtout dans les domaines de la mécanique.
Pour rappel, Il y a deux ans, Dr. Anne-Marie Lindou avait initié à Mâcon (Commune française) l'association Afrique éducation & codéveloppement pour que des jeunes africains apprennent les métiers de l'automobile en France afin d'ouvrir leurs propres entreprises dans leur pays une fois leurs études terminées. En novembre 2019, un premier groupe de six jeunes camerounais est arrivé. Tous ont été inscrits automatiquement en classe de première, principalement dans des établissements privés à Paray-le-Monial, Chalon-sur-Saône et en Lozère. En 2020, cinq autres jeunes camerounais sont partis à Mâcon. Cette fois, ils ont tous suivi leur première année dans des établissements privés, en spécialité Véhicules des particuliers et en option Maintenance d'engins agricoles.
Si le projet allait bien, il est assez curieux de voir que les autorités françaises refusent les visas aux jeunes camerounais. Elles ne tarderont pas bien sûr à fournir des éclaircissements dans les jours à venir.