À Mbalam, à l’est du pays, un projet fait parler de lui. Les citoyens se demandent s’il va vraiment changer quelque chose à leurs conditions de vie. Le projet « change déjà l’Est du Cameroun » selon Bruno Bidjang qui explique pourquoi dans une publication que nous relayons.
Contrairement aux rumeurs qui parlent d’un chantier à l’arrêt, la vérité est visible sur le terrain : Mbalam avance, et avance vite. Jeudi 4 décembre 2025, sur le site même du projet, les machines tournaient, les ouvriers travaillaient et l’économie locale respirait déjà au rythme de ce géant minier.
En effet, 140 travailleurs, dont 70 recrutés sur place, construisent actuellement le mur de soutènement qui servira de base à l’acheminement du minerai vers l’usine en cours d’installation. Et cela ne fait que commencer, puisque de nouveaux recrutements auront lieu dès janvier pour les jeunes de Mbalam, Ngoyla et du Haut-Nyong.
Et puisque l’objectif est clair, la montée en puissance est désormais irréversible : dès 2026, les premiers minéraux prendront la route du port de Kribi. Puis, au fil des années, la production atteindra son plein régime avec 25 millions de tonnes par an, notamment grâce à la construction de la voie ferrée Mbalam–Kribi.
Si ce projet est si important, c’est aussi parce que le minerai de Mbalam est l’un des meilleurs du monde, avec une teneur de 65 % en fer et très peu d’impuretés, parfaitement adapté à l’industrie moderne de l’acier à faible empreinte carbone. Autrement dit, Mbalam parle le langage de l’industrie du futur.
Mais surtout, les retombées se font déjà sentir. À côté des emplois directs, arrivent maintenant des investissements sociaux : routes, écoles, centres de santé, énergie, sans oublier la transformation locale de 15 % de la production, afin de soutenir l’industrie camerounaise et réduire le coût des matériaux de construction.
Ainsi, le Haut-Nyong change de destin. L’économie se structure, les opportunités se multiplient et l’espoir redevient concret. Mbalam n’est pas un mythe : c’est le prochain moteur de croissance du Cameroun, et il est déjà en marche.