'Le régime BIYA-RDPC est déjà condamné': un proche collaborateur de Kamto siffle la fin

Le régime Biya sait-il qu'il va bientôt tomber? Qu'est-ce qui justifie le remaniement au sein de l'armée, organisée il y a quelques semaines, suite au coup d'Etat au Gabon? Que prépare le RDPC en organisant à partir du 21 septembre, une tournée régionale?

Aissatou Bouba Dalil semble avoir des réponses à ces questions. La secrétaire nationale du MRC, chargée du développement du Tourisme, a dans une tribune, affirmé que le régime et ce parti au pouvoir sait qu'ils sont condamnés.

Dans sa sortie, elle explique en gros que le parti de Biya cherche à les "pousser à la violence afin de trouver là, un prétexte pour les massacrer".

"Rien ne nous découragera de ce combat, je répète: RIEN ! Ni les filatures, ni les menaces, intimidations, guet apens, tortures, incarcérations abusives, assassinats ciblés, rien de tout cela ne nous détournera du combat pour la Libération de notre cher Cameroun. Oui, c'est vrai, nos vies ont changé, nous sommes obligés de l'adapter à la menace, on ne peut plus faire comme avant, mais ce sont des sacrifices qui sont obligatoires, par lesquels nous devons passer pour un meilleur avenir pour nous-mêmes et surtout pour nos enfants. Le changement au Cameroun est inéluctable, c'est un fait, déjà inscrit dans le Plan de Dieu, les signes sont là, mais ceux qui confisquent le pouvoir depuis 42 ans au Cameroun ainsi que leurs soutiens croient toujours qu'ils peuvent renverser la situation, c'est peine perdue. Le régime BIYA-RDPC est déjà condamné et cherche le moyen de nous pousser à la violence afin de trouver là, un prétexte pour nous massacrer, mais puisque nous savons déjà comment procèdent les dictatures, nous ne céderont pas à leurs provocations, même s'ils assassinent nos proches, pour nous ça sera toujours changement dans la paix et par les urnes.

Le combat est long et difficile c'est vrai, chacun aimerait retrouver une vie normale, loin de toutes ces privations dont nous a contraints le régime dictatorial de Yaoundé, y compris ici en Diaspora, je suis moi-même filée lorsque je me rends à mon travail, mais il faut se dire que c'est le signe que le combat que nous menons est juste et que c'est un passage obligé pour la Libération de notre pays. Mais quels que soient les obstacles que ce régime placera sur notre chemin, on trouvera quand même toujours le moyen de rendre cette lutte plus humaine et plus légère, en s'accordant de temps en temps quelques moments de convivialité, comme la soirée caritative en faveur des prisonniers politiques le 21 octobre 2023 à Argenteuil. Soyons tous au RDV".